Alexia Grousson

Dans le cadre de son programme Stratégie, emploi et compétence jeunesse, financé par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, le Centre communautaire francophone de Windsor-Essex-Kent (CCFWEK) offre l’accès au programme en ligne CareerLabsVR.

Il s’agit d’une application de découverte de carrières offrant une expérience immersive et interactive de 28 métiers. Grâce à un casque et des manettes, il est possible d’explorer et d’accomplir des tâches spécifiques à un emploi choisi tel que charpentier, soudeur, mécanicien, plombier, généticien, infirmier, etc.

« L’objectif de ce programme est d’aiguiller les jeunes dans leur choix de métier. Avec la simulation virtuelle, ils peuvent toucher du doigt le métier voulu et voir les tâches réelles qui en découleraient dans la vie, explique Patricia Balzer, coordinatrice du programme au CCFWEK.

« Au centre communautaire, nous disposons de trois appareils et les séances varient de 15 à 45 minutes. Chacun d’eux est lié à un ordinateur, ce qui nous permet de voir leur progression en temps réel. Ainsi, nous pouvons aider les jeunes, les conseiller et les guider au besoin. Jusqu’à maintenant, nous avions 28 métiers possibles, mais, avec les mises à jour, nous avons maintenant accès à trois nouvelles carrières : conducteur de camion, technicien de laboratoire et cuisinier. Le participant peut répéter plusieurs fois une séance et voir ainsi sa progression dans le temps », explique-t-elle.  

Pour participer au projet, il suffit de téléphoner au CCFWEK et de prendre rendez-vous.

« Jusqu’à présent, nous avons eu que des retours positifs sur cette expérience. Par exemple, un jeune voulait absolument essayer le métier de mécanicien, car c’est celui de ses rêves depuis qu’il est tout petit. Après avoir fait la simulation, il était tellement heureux de se rendre compte que ce travail est vraiment comme il l’avait imaginé. L’expérience confirme qu’il veut en faire sa carrière.

« CareerLabs est vraiment un outil incroyable. Je l’ai aussi essayé et j’ai adoré l’expérience. J’aurais tellement aimé avoir accès à cela lorsque j’étais au secondaire. Ça donne un aperçu de ce à quoi s’attendre et ça permet aux participants de découvrir par eux-mêmes si ce type de carrière leur convient ou non. Le seul désavantage qui m’a été rapporté est que l’on peut être un peu étourdi ou avoir des maux de tête avec la technologie. Mais ce système a largement plus de bénéfices que d’inconvénients », conclut Mme Balzer.

Photo (CCFWEK): Cette jeune femme utilise la technologie du programme CareerLabs.