Même si le travail n’arrête vraiment jamais dans le domaine des relations de travail, la rentrée scolaire représente toujours un moment où les représentants syndicaux se retrouvent dans le feu de l’action.

« Il y a d’abord le travail de représentation des membres auprès de l’employeur qui prend une bonne partie de notre temps, souligne Yves Durocher, président de l’unité locale. Certains dossiers se règlent assez rapidement mais dans d’autres cas, les procédures sont plus longues. » 

L’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) se fait de plus un point d’honneur d’être à l’écoute de ses membres notamment en regard des orientations envisageables pour l’avenir. « L’an dernier, il y a eu pas mal de travail de fait dans ce domaine et nous avons maintenant une bonne idée de ce que sera notre plan de travail au cours des prochaines années », mentionne le représentant syndical. De plus, Yves Durocher tient mordicus à visiter chacune des écoles de son territoire à deux reprises chaque année. « C’est important d’aller au devant de nos membres, de prendre le temps de les écouter, de leur présenter ce que l’AEFO fait pour eux et c’est une partie du travail que j’aime beaucoup même si cela représente parfois de longs déplacements. » 

Cette année, en plus d’assurer la présidence de l’Unité 63, M. Durocher sera membre de l’exécutif provincial. « Je dois admettre que cela représente un défi particulier. D’un côté, mon mandat est de représenter 

mes membres et de défendre leurs intérêts dans le quotidien de leur travail. De l’autre, à titre de membre de l’exécutif, je devrai participer à la prise de décisions qui pourront, à l’occasion, avoir un impact direct, pas toujours positif, sur les membres de mon unité tout en bénéficiant à l’ensemble de nos cotisants. » 

Interrogé sur les principaux défis à relever pour la prochaine année, M. Durocher souligne qu’il s’agit d’une année de négociations et que, dans un tel contexte, on ne sait jamais de quel côté les choses vont tourner. « Il ne faut pas oublier que la dernière convention a été imposée, précise-t-il. Dans notre cas, nous nous en sommes bien tirés mais d’autres en ont encore gros sur le cœur de cette décision du gouvernement. »

Il faut noter que les rapports entre le Conseil scolaire catholique Providence et son syndicat des enseignants se font sur un mode consensuel depuis un bon moment, un résultat obtenu au fil des rencontres et de la résolution de situations problématiques. Un bon actif pour une année qui pourrait s’annoncer fertile en rebondissements.

Photo : Yves Durocher