C’est avec tristesse que nous avons appris le 17 septembre le décès d’Ursule Rondot-Lebœuf. Épouse de feu Paul Lebœuf, elle laisse dans le deuil ses trois filles et leurs conjoints : Claire (Marius Moldovan), Pauline (Francis Kozina), Denise (Calixte Duguay), sa petite fille Anne (Justin Morganstein), en plus de ses très nombreux neveux et nièces, amis et collaborateurs de la communauté franco-ontarienne.

D’abord institutrice, cette grande franco-ontarienne est par la suite vite devenue non seulement une figure bien connue mais éminemment respectée et aimée en raison de son engagement envers tout ce qui touche la langue et la culture françaises. Sa simplicité, sa générosité et sa sollicitude lui ont valu l’affectueux surnom de « Tante Ursule ». C’est ainsi qu’on l’appelait depuis longtemps.

Pilier de l’éveil du dynamisme et de la sauvegarde de la francophonie, sa contribution fut inestimable et a joué un rôle de premier plan dans la vitalité de la région. Elle a été aux premières lignes pour créer des organismes qui n’existaient pas jusqu’alors dans le sud-ouest ontarien: la section de l’Annonciation de la Fédération des femmes canadiennes-françaises dont elle a été la fondatrice en 1968, Le Centre culturel Saint-Cyr de Pointe-aux-Roches dont elle a été fondatrice et présidente de 1973 à 2016, et Le Club de l’âge d’or qu’elle a fondé en 1973.

Elle a également œuvré au sein de plusieurs autres comités et organismes tels que celui du centenaire de la paroisse de Pointe-aux-Roches, du tricentenaire de la région Windsor-Détroit, du journal Le Rempart, du conseil régional de l’ACFO, du Club Richelieu de Pointe-aux-Roches, du groupe la Rencontre, du comité Saint-Jean-Baptiste, de la fondation de Place concorde et de la lutte pour l’obtention de la première école secondaire francophone dans la région de Windsor. Elle s’est vu décerner de multiples signes de reconnaissance tant au niveau régional que provincial pour ses années de bénévolat et son travail acharné pour l’épanouissement et la sauvegarde de la culture francophone dans sa communauté.

« Ursule Leboeuf a été choyée d’être appuyée par des gens qui ont su croire en elle et ont voulu s’impliquer sans relâche dans ses nombreuses démarches et projets. Elle en était très reconnaissante. Sa perte nous apporte la tristesse, mais nos souvenirs d’elle et de sa contribution à la francophonie ontarienne nous console », déclarent ses trois filles Claire, Pauline et Denise. Au nom de toute l’équipe du journal Le Rempart, nos plus sincères condoléances aux proches, parents et amis de cette femme qui était petite de taille, mais certes une très grande franco-ontarienne.

Source : La famille Leboeuf