S’il faut en croire Frédéric Boulanger, directeur du Collège Boréal à Windsor, le succès de la rentrée 2014 n’est que le début d’une évolution qui verra augmenter le nombre d’étudiants régulièrement dans les mois et les années à venir.

« Nous sommes en septembre et déjà, nous avons dépassé notre cible de clientèle pour toute l’année, souligne-t-il en parlant du programme d’Éducation aux services à l’enfance auquel 35 personnes se sont inscrites pour la session débutée en septembre. Nous devions atteindre 22 inscriptions. Nous avons donc dépassé l’objectif par environ 37%. » Il faut dire que le directeur, en poste depuis le début de 2014, a apporté une énergie nouvelle avec lui. 

Au cœur de son approche, le souci constant de servir la clientèle. Pour y arriver, tout en tenant compte de la réalité d’une convention collective, « il fallait arriver à motiver les membres de l’équipe à non seulement donner le maximum mais, également, à travailler ensemble. Cela se traduit par un engagement à en faire un petit peu plus tous les jours, à sortir de son bureau pour donner un coup de main à un collègue et à accueillir chaque futur étudiant de manière très personnalisée. » 

C’est pourquoi, au printemps dernier, tout le personnel a été invité à participer à une rencontre axée sur le leadership. « À ce moment-là, j’ai clairement indiqué que toute l’équipe pouvait s’attendre à ce que le directeur mette toute son énergie à faire en sorte que ça fonctionne », mentionne M. Boulanger. En retour, le directeur allait compter sur le même type d’engagement. Le résultat est clair. Les gens travaillent beaucoup moins chacun dans leur coin, partagent beaucoup plus et tissent des liens de solidarité fonctionnelle qui se traduisent par un meilleur service à la clientèle. Par exemple, lorsque quelqu’un se présente dans l’édifice, peu importe par quelle entrée, la première personne qu’il rencontre va le conduire à la réception au lieu de simplement lui indiquer quelle direction prendre.

« Nous sommes ici pour changer des vies, pour accompagner des personnes vers le marché de l’emploi et même au-delà compte tenu de la nécessité de se tenir à jour », poursuit M. Bélanger. 

Une semaine après le début des classes, le directeur est satisfait des résultats même s’il avoue qu’avec un nombre si élevé d’inscriptions, cela fait beaucoup d’activité à gérer au quotidien sans oublier de préparer les développements pour l’avenir. Quant à la possibilité que les installations soient débordées, M. Boulanger souligne qu’il est toujours possible de louer des locaux pour offrir la formation et exclut l’idée de devoir refuser des étudiants pour cette raison.