Âgée de seulement 22 ans, la chanteuse Gabrielle Goulet originaire de Bourget dans l’Est ontarien multiplie les concerts et poursuit son envolée. Elle se produira le 20 juin à Place Concorde.
Évoluant dans un style pop, la jeune femme a découvert son talent en prenant des cours de chant en 8e année. « Je ne savais même pas que je pouvais chanter », dit-elle. C’est en participant au gala Opti-jeunesse de Cornwall que l’un des juges, Michel Bénac de Swing, l’a remarquée et pris la décision de la prendre sous son aile. « J’ai commencé à composer à l’âge de 16 ans », affirme-t-elle.
Quatre ans plus tard paraissait son premier album : Papillon. « Il raconte mon expérience personnelle au travers de mes années. Ce sont des choses légères, l’amour, les relations. Il n’y a pas de message en particulier, tout le monde passe par là. »
Ayant remporté le mois dernier le Prix Trille Or de la « Meilleure interprète féminine », Gabrielle Goulet vole de succès et succès. Un évènement de bon augure qui vient à point pour le lancement prochain de son nouveau disque. « Je reviens du studio, confirme-t-elle. L’EP sortira en octobre si tout va bien. Le style est plus country/folk, un peu indie. »
La prestation qu’elle livrera à Windsor est pour l’instant bien mystérieuse : « C’est une surprise! Je vais faire de vieilles chansons et des nouvelles. J’espère qu’il y aura du monde parce que les jeunes de là-bas sont supers accueillants. »
Ayant quitté ses études de radiodiffusion pour pouvoir se consacrer pleinement à sa carrière musicale, elle envisage toutefois de s’y remettre dès septembre sans pour autant savoir exactement quel domaine elle choisira. Son avenir dans la musique, elle le voit tout d’abord comme une profession à part entière qui lui permettra de créer librement, sans avoir à se soucier d’un travail alimentaire : « J’espère vivre de ma musique entièrement, inspirer les jeunes de partout. »
Également récipiendaire du prix « Coup de Foudre Salut » lors du dernier Contact Ontarois, l’avenir de Gabrielle Goulet semble particulièrement radieux.
Photo: Gabrielle Goulet