Cette année encore, avec la pandémie de COVID-19 qui s’éternise, l’événement La rue, la nuit, les femmes sans peur est devenu essentiel pour les femmes victimes de violence, les restrictions sanitaires et la distanciation sociale n’ayant pas amélioré leur situation étant plus isolées que jamais.

C’est pourquoi le Comité de coordination de Windsor-Essex contre la violence faite aux femmes (Comité) s’efforce de coordonner une réponse à l’échelle de la communauté afin de mettre fin à la violence basée sur le genre en fournissant des services et interventions plus efficaces.

La rue, la nuit, les femmes sans peur s’avère important pour sensibiliser hommes, femmes et enfants et attirer leur attention sur le fait que la violence sexuelle et celle envers des partenaires intimes sont très répandues dans la communauté.

Le thème choisi cette année était « Agissez maintenant, faites-vous entendre! », et le jeudi16 septembre, au lieu de la traditionnelle marche dans les rues du centre-ville, toute l’activité s’est déroulée à la place Charles Clark, sur la rue Chatham, à Windsor et était diffusée simultanément sur Facebook Live.

Selon les organisatrices, une centaine de personnes ont participé à ce rendez-vous annuel et, d’entrée de jeu, elles ont entendu les discours de nombreuses intervenantes dont celui de Sylvie Guenther, directrice générale de la Hiatus House, qui a fait la genèse de cette manifestation annuelle et a mentionné qu’en 2021, ce rassemblement de femmes se déroule dans 36 pays et plus de 800 communautés.

« La rue, la nuit, femmes sans peur veut sensibiliser la communauté et attirer son attention sur le fait que la violence fondée sur le sexe est encore très répandue de nos jours, dit-elle. En 1985, la première marche contre la violence faite aux femmes a eu lieu à Windsor devant l’hôtel de ville et elle sert à soutenir les survivantes de violence partout dans le monde, à donner une voix aux femmes de la communauté et à insuffler un sentiment de responsabilité à tous. »

Il a également été question des événements récents de violence sexuelle à l’Université Western, et deux survivantes de violence ont présenté des témoignages inspirants pour les nombreuses femmes présentes.

Le Réseau-femmes du Sud-Ouest de l’Ontario était représenté par sa vice-présidente, Édith Fotso et des employées de l’organisme de Windsor. Il est possible de revoir la vidéo de cette activité à l’adresse https://www.facebook.com/VAWCCWE/.

PHOTO – L’activité s’est déroulée à la place Charles Clark, sur la rue Chatham