En cette ère du tout numérique, le gouvernement fédéral affirme qu’il veut redonner du lustre aux institutions démocratiques canadiennes, malmenées par une méfiance grandissante de la population et confrontées à des campagnes de désinformation et autres « fake news ».
Cette promesse, qui n’a pas encore été étoffée de projets concrets, fait partie des « ébauches d’engagements » qui pourraient figurer dans le Plan d’action fédéral de 2018-2020 pour un gouvernement ouvert. Ce plan vise à promouvoir un gouvernement transparent et une démocratie saine.
Ces ébauches d’engagements pour 2018-2020 constituent une première version du quatrième Plan d’action du Canada pour un gouvernement ouvert, un dossier sous la responsabilité du Secrétariat du Conseil du Trésor. Ces engagements vont de l’accès à l’information et du gouvernement numérique jusqu’à la transparence des entreprises, en passant par les données scientifiques ouvertes.
Ce plan biennal découle de la participation du Canada au Partenariat pour un gouvernement ouvert, une initiative internationale qui encourage les pays à être plus ouverts et responsables. C’est d’ailleurs le Canada qui accueillera le 6e sommet mondial du Partenariat pour un gouvernement ouvert, à Ottawa, en mai 2019. Le plus récent sommet a eu lieu la semaine dernière à Tbilissi, en Géorgie.
L’ébauche du plan canadien pour 2018-2020 précise qu’il est essentiel que les citoyens disposent des outils nécessaires pour mener une réflexion critique sur les politiques publiques, afin de pouvoir participer plus efficacement aux processus démocratiques. On précise que des organismes comme Patrimoine canadien, le Bureau du Conseil privé et Affaires mondiales Canada prendront des mesures afin de renforcer la démocratie avant et après les prochaines élections fédérales, prévues en octobre 2019.
PHOTO: SF [La Presse Canadienne]