Le renouvellement de plans stratégiques quinquennaux représente toujours un moment charnière pour les organisations. Ceci s’avère d’autant plus quand plusieurs intervenants provenant de différents horizons géographiques et avec des intérêts souvent très précis doivent travailler à trouver des points de convergence applicables à toutes les unités. De plus, quand le grand patron vient d’entrer en poste, il y a toujours la possibilité qu’il arrive avec des vues carrément différentes de celles de son prédécesseur. C’est le cas du Collège Boréal qui présentait récemment son nouveau plan stratégique 2015-2020.
À Windsor, Frédéric Boulanger, directeur depuis un an se dit ravi de l’orientation du nouvel outil de travail qui servira de guide pour les actions qui seront posées d’ici 2020. « Pour nous, ce plan est entièrement positif puisqu’il rejoint des valeurs et des perspectives que nous travaillons à mettre en place depuis déjà un an et qui sont prometteuses pour l’avenir. ».
Selon M. Boulanger, l’approche adoptée depuis son entrée en poste pour faciliter l’accès aux études postsecondaires en français se retrouve parfaitement dans le premier axe identifié. « Nous avons élargi notre offre et notre façon de livrer la formation, par exemple avec les cours de marketing qui se donnent en téléconférences. Windsor seul ne pouvait soutenir une classe mais, avec les trois autres unités, cela devient possible ». En terme de flexibilité, de par sa nature même, le Collège (avec des points de service partout en province) a inscrit cette qualité dans son ADN.
Au chapitre de la visibilité, Frédéric Boulanger avance un point intéressant. « Dans la région, il existe quelque chose que j’ai rarement vu ailleurs. La réussite de Boréal est, me semble-t-il, une sorte de projet communautaire. Tout le monde veut que ça fonctionne et c’est facile de mettre des choses en commun. »
Si le directeur aimerait être plus souvent présent lors d’activités, il doit également composer avec les succès obtenus cette année et avec les perspectives plus qu’encourageantes pour l’an prochain, ce qui le retient plus souvent au bureau. Finalement, M. Boulanger croit que la vision du président du collège, Pierre Riopel, correspond exactement aux besoins à combler et aux moyens à prendre pour y arriver. « Nous parlons régulièrement lui et moi et, au plan stratégique aussi bien qu’à celui de l’action directe, nous sommes définitivement sur la même longueur d’onde ».