L’École secondaire catholique (ESC) Sainte-Trinité (auparavant Centre de formation des adultes) a procédé le 4 mai à l’inauguration officielle de ses nouveaux locaux situés au 633, avenue Ouellette à Windsor.
« Sainte-Trinité offre une programmation plus flexible et plus rapide. C’est un endroit où chaque apprenant est unique et notre objectif est de les aider avec leur programme d’études pour accéder à la carrière ou le programme postsecondaire de leur choix », explique la directrice Jeannine Pellerin.
Pour la coupe du ruban, plusieurs invités du Conseil scolaire catholique (Csc) Providence étaient sur place, notamment la présidente Doris Sauvé, le vice-président Robert Demers, le directeur de l’éducation Joseph Picard ainsi que l’aumônier du Conseil, Patrick Bénéteau.
« L’inauguration des nouveaux locaux de l’école Sainte-Trinité est un moment joyeux qui marque une étape importante pour les apprenants francophones du Sud-Ouest ontarien, indique Mme Pellerin dans son discours inaugural. Un investissement renouvelé dans l’éducation aux adultes et aux élèves du secondaire dans la voie alternative est un investissement direct dans notre communauté où le potentiel humain est libéré.
« Les gains sont incommensurables. Cet investissement contribue à assurer une relève compétente et confiante et aide à assurer la pérennité de notre langue et de notre culture dans le sud-ouest de la province. Ici à l’école Sainte-Trinité, nous croyons dans le potentiel de chaque élève et nous souhaitons accompagner nos apprenants afin qu’ils puissent réaliser leurs rêves et leurs buts. »
« Même si l’école existe depuis 2007, nous avons déménagé dans nos nouveaux locaux et avons changé de nom l’automne dernier, passant du Centre de formation des adultes à ÉSC Sainte-Trinité.
« Le choix du nom est significatif pour plusieurs raisons. En premier lieu, la Sainte Trinité est le noyau de la foi catholique. Nos paroles et nos actions ici sont encadrées par ce noyau. En deuxième lieu, le nom représente symboliquement les trois écoles du Csc Prrovidence qui sont hébergées sous ÉSC Sainte-Trinité. D’ailleurs, cette école de l’éducation permanente comprend trois entités distinctes : l’école du jour (qui accueille physiquement les apprenants adultes et les élèves du secondaire dans une voie alternative) et pour laquelle nous sommes ici aujourd’hui, l’école du soir et l’école d’été. »
L’école du jour offre deux programmes distincts, un pour les adultes à la recherche d’un diplôme d’études secondaires et l’autre pour les adolescents dans une voie alternative, c’est-à-dire pour ceux dont l’école traditionnelle ne convient pas. « Nous offrons une plus grande flexibilité au niveau de la programmation et de l’assiduité, ce qui répond mieux à leurs besoins », ajoute la directrice.
L’école du soir propose des programmes pour les élèves de la 7e à la 12e année sur l’étendue du Conseil. L’école d’été en juillet offre la majorité des cours en ligne sauf pour le programme de transition pour les élèves de la 8e année qui seront en 9e année à l’Essor ou E.J. Lajeunesse. Les jeunes doivent alors suivre ce programme dans l’une ou l’autre de ces écoles.
Après la cérémonie officielle, une réception a été offerte aux visiteurs avant la tournée des nouveaux locaux dans le cadre d’une soirée portes ouvertes.
« Depuis la conception de l’école en 2007, plus de 200 personnes ont obtenu leur diplôme. Les besoins des apprenants qui nous arrivent sont variés et parfois nombreux. Un personnel dévoué qui se préoccupe du bien-être de chacun d’eux témoigne des valeurs de notre Conseil. Merci messieurs Marcotte, Gava, O’Hagan-Wong, Sobocan, et mesdames Smith, Deschamps et Chahine. Nos apprenants sont très chanceux! Nous sommes fiers d’être capable de tailler sur mesure une programmation individuelle qui saura répondre aux besoins de tous et qui aidera à paver la voie vers leur réussite », conclut Jeannine Pellerin.
Mettre le crédit photo sur chaque photo : Photo : Tom Sobocan
Photo : De gauche à droite : le père Patrick Bénéteau, Carolyn Bastien, Joseph Picard et Jeannine Pellerin devant la fresque créée par Conrad McCall et Kieran O’Hagan-Wong (Photo : Tom Sobocan)