La garderie Franco-sol à l’école Saint-Edmond a célébré son agrandissement avec une journée portes ouvertes, marquant une étape clé pour la communauté de Windsor. De nouvelles places sont désormais disponibles pour répondre aux besoins croissants des familles francophones de la région.
Olaïsha Francis – IJL Réseau.Presse – Le Rempart
Pour marquer la fin de l’agrandissement de la Garderie Franco-sol à l’école Saint-Edmond, une journée portes ouvertes a eu lieu le mardi 29 avril. Cet événement a attiré quelques familles pour prendre connaissance des agrandissements et obtenir des renseignements supplémentaires sur les services de garde disponibles. Deux autres portes ouvertes pour les agrandissements effectués aux garderies situées dans les écoles Sainte-Marguerite-d’Youville et Sainte-Thérèse auront lieu les 6 et 8 mai.
C’est un projet qui a mûri depuis 2017 et qui, aujourd’hui, voit enfin le jour grâce aux fonds reçus du Conseil scolaire catholique (Csc) Providence qui a obtenu une subvention permettant d’offrir de nouvelles places en garderie aux familles francophones de la région.
Ces ajouts représentent non seulement une réponse à la demande croissante, mais aussi un gage de soutien aux parents francophones de Windsor-Essex, qui se battent pour que leurs enfants aient un accès à des services de garde en français. Il est question ici de 10 nouvelles places pour les bambins âgés de 16 à 30 mois au site de la garderie à Saint-Edmond, 15 places pour les bambins, 8 pour les préscolaires de 30 mois à 4 ans dans la garderie de Sainte-Thérèse, et enfin 10 places supplémentaires pour les poupons de2 à 16 mois, 15 pour les bambins et 24 pour les préscolaires à Sainte-Marguerite-d’Youville.
« Pour les parents, c’est très important d’avoir des services de garde francophones. Surtout pour la garderie de Tecumseh pour les poupons car ce n’est pas tous les parents peuvent rester à la maison après avoir eu leur bébé », souligne Luci Cutrone, directrice générale de Franco-Sol.
Cependant, des défis restent à surmonter. Si l’agrandissement des installations est un pas en avant, la pénurie de personnel de la petite enfance reste une préoccupation. « Nous sommes toujours en train de procéder à des entrevues pour embaucher du personnel. Nous avons quelques programmes en pause à travers Windsor-Essex à cause de cette pénurie », explique-t-elle.
Environ cinq postes à plein temps sont encore à pourvoir dans les trois sites, à travers les autres garderies, près de 15 personnes à temps partiel sont recherchées, particulièrement pour les services avant et après l’école.
Dans une ville où la communauté francophone est en pleine expansion, le besoin de services de garde en français n’a jamais été aussi évident. Les familles souhaitent pouvoir offrir à leurs enfants un environnement d’apprentissage et de socialisation dans leur langue maternelle, et la demande pour des places dans les garderies francophones a toujours été élevée.
« Plus il y a de services de garde disponibles, plus les familles peuvent être accommodées selon leurs besoins », affirme Mme Cutrone. Un point particulièrement important pour les parents qui, parfois, doivent retourner au travail bien avant que leur enfant n’atteigne l’âge d’un an. La disponibilité de places pour les pouponnières est donc essentielle pour permettre à ces parents de concilier travail et famille sans compromettre l’éducation en français de leurs enfants.
Ce projet d’agrandissement démontre la collaboration réussie entre le ministère de l’Éducation, la ville de Windsor, le Csc Providence et le réseau Franco-sol. La directrice des services de garde souligne la beauté de ce partenariat : « C’est vraiment une initiative qui a vu le jour grâce à tous ces acteurs, et c’est un plaisir de voir ces rénovations terminées pour offrir les services à la communauté francophone. »
Photo : Des employées de Franco-Sol. De gauche à droite : Gina Maroon, Debbie Hawkins, Kristen Fauteux et Luci Cutrone. (Crédit : Franco-Sol)
