Le RLISS Érié/St.Clair garde le cap sur les patients

Lors d’une récente rencontre du conseil d’administration du Réseau local d’intégration des services de santé (RLISS) Érié/ St. Clair les administrateurs ont assisté à une présentation de Marthe Dumont, responsable des services en français au sein de l’organisme, et dont l’objectif était de mettre les participants à niveau en regard de cet aspect du travail de l’organisation. « La dernière présentation sur ce sujet remontait déjà à quelques années. Compte tenu du fait que les deux tiers des membres du conseil ont changé depuis, il était pertinent de revenir sur le sujet », commente Mme Dumont.

Après un bref survol de  l’évolution de la situation dans le domaine de la santé depuis la création des RLISS en mars 2006 et la mise en place de la Loi sur les services en français en 1986, la présentatrice a rappelé certains éléments de la loi de 2016 : Les patients d’abord.

Il y est question d’intégration des services et d’équité, de meilleur accès aux soins primaires, de l’accessibilité à des équipements adaptés aux différents groupes, de liens renforcés entre la population et la Santé publique ainsi que de l’inclusion de membres des Premières Nations et des Franco-Ontariens dans le processus de planification des soins de santé.

Si le gouvernement de l’Ontario est responsable de l’ensemble du système de santé, les RLISS, à titre de sociétés de la Couronne, ont des obligations en regard de la disponibilité et de la prestation de services en français sur leurs territoires respectifs notamment par l’entremise des fournisseurs de services de santé qu’ils financent. Il y en a 31 dans le Sud-Ouest dont 60 % se retrouvent dans la région de Windsor, les autres étant à l’oeuvre dans le secteur de London.

La majeure partie de la présentation de Mme Dumont a par la suite porté sur les responsabilités plus détaillées de l’organisme : le bilinguisme dans les communications au chapitre de l’affichage, la disponibilité de services de traduction, le développement de postes bilingues et l’offre active (sur laquelle beaucoup d’efforts ont été mis depuis quelques années) ont été nommément identifiés. L’identification des clients francophones, la mise en relation entre ces derniers et des fournisseurs de services pouvant répondre en français et le recours à des services de traduction de qualité lorsqu’il n’y a pas de ressources francophones ou bilingues ont également été évoqués.

Selon Mme Dumont, l’ensemble du conseil d’administration a une attitude positive à l’égard de la nécessité de répondre aux besoins particuliers de la communauté francophone du territoire desservi. « Cela s’est traduit par des investissements conséquents notamment par l’embauche d’une infirmière praticienne et par les services offerts à la Résidence Richelieu à Windsor. »

 

Photo : Marthe Dumont.