Depuis 173 ans, l’église Assomption à Windsor est le point de repère majeur dans l’ouest de la Ville de l’auto. Or, depuis 2014, on n’y célèbre plus la messe ni autres services en raison de la dégradation de l’édifice et, en hiver, des problèmes avec le système de chauffage. Les coûts anticipés pour ces travaux de restauration et de rénovations sont dans la fourchette de 10 à 15 millions $, une somme dont ni la paroisse ou le diocèse ne dispose. Les données finales à ce sujet devraient être connues plus tard cet automne.

La fin de semaine du 11 et 12 août a été fertile en nouvelles et annonces pour les paroissiens et tous ceux qui sont intéressés par l’avenir de l’église. Ces derniers ont reçu un rapport relatif aux échecs des campagnes de financement précédentes et, également, un engagement financier du philanthrope Al Quesnel pour mettre en marche une nouvelle campagne.
M. Quesnel s’est en effet engagé à contribuer à la hauteur de 5 millions $ dans la mesure où, préférablement un autre donateur unique égalerait sa proposition.

Pour les francophones de Tecumseh, le nom de ce philanthrope n’est pas inconnu puisque c’est en grande partie grâce à un important don (1,5 million $) de sa part que les travaux de rénovation de l’église Sainte-Anne (y compris le clocher et les murs extérieurs) ont pu être menés à bien au cours des derniers mois. M. Quesnel a également contribué à certains travaux à l’église Saint-Alphonsus (120 000 $) située à proximité de la sortie du tunnel au cœur de la ville.

Deux tentatives afin d’amasser des fonds ont déjà été menées sans succès par le passé. La première avait un objectif de 10 millions $ et aurait avorté en raison d’un manque de transparence et de communications entre le diocèse, la firme engagée pour mener l’opération et le groupe local (Assumption Heritage Trust Foundation). Mgr Fabbro a mis un terme à ce projet en février 2012. Quant à la seconde campagne, le retrait de deux grands donateurs et l’interruption des messes y ont mis fin rapidement.

Si l’édifice n’est plus sécuritaire pour y tenir des activités sur une base régulière, par contre, il n’est pas en danger de s’effondrer. Cependant, les problèmes de tous ordres s’accumulant, il faut s’attendre à ce que le coût de la remise à jour continue de monter. Le don de 5 millions $, s’il est appuyé par un montant équivalent, pourrait donner un fondement financier solide sur lequel une campagne populaire pourrait s’appuyer pour recueillir les fonds requis pour compléter le travail.