Si les organisateurs espéraient accueillir environ 400 personnes pour la Saint-Jean-Baptiste, ils étaient néanmoins satisfaits de pouvoir comptabiliser quelque 300 personnes à la fin de la soirée du 22 juin dernier au Club Ciociaro.

Alors que les derniers convives au souper finissaient de prendre place, le directeur général du Centre communautaire francophone Windsor-Essex-Kent, Didier Marotte, était déjà satisfait de l’emplacement choisi pour célébrer la Saint-Jean-Baptiste. « Les installations, l’accueil et le service ici sont vraiment magnifiques. Les gens du Ciociaro nous ont accueillis à bras ouvert et la place est vraiment impressionnante. Nous sommes sur un solide plancher de ciment, sous un toit qui nous met à l’abri de la pluie et du vent, de véritables toilettes et un prix très avantageux qui inclut tout, même les nappes. »

Le retour du homard comme plat principal a été salué par tous les amateurs de fruits de mer. « Il y aura certainement du homard au menu l’an prochain », ajoute M. Marotte. Pour ceux qui préféraient quelque chose de plus simple, il y avait un barbecue et des salades au menu.

En soirée, Big Wiggle, un ensemble très populaire dans la région était à l’affiche. Mené par Luc Michaud, le groupe avait même préparé quelques chansons très entraînantes en français au plus grand plaisir des participants. Il n’a pas fallu longtemps pour que la piste de danse soit envahie par des gens de tous âges, visiblement très contents de pouvoir se délier les jambes et danser au son de la musique.

Même chose avec la musique choisie par le DJ. Traditionnellement, le CCFWEK invitait des ensembles francophones pour la Saint-Jean-Baptiste et, souvent, il s’agissait plus d’un spectacle qu’une occasion pour lâcher son fou sur la piste de danse. La formule retenue cette année a de toute évidence plu au public.

Quant à l’appellation Francofest, on espère que ce sera dorénavant la marque de commerce des activités francophones dans la région et pas seulement pour la Saint-Jean Baptiste. « Cela n’a rien à voir avec la question identitaire. Il s’agit d’une marque de commerce que l’on veut mettre en place », conclut M. Marotte.

 

PHOTO: Le Francofest-Saint-Jean-Baptiste a rassemblé quelque 240 convives.