L’été tire à sa fin, même si la météo tente de nous convaincre qu’il n’y a pas d’automne à l’horizon. Cependant, un des signes avant-coureurs de la fin de la saison estivale est le retour du Festival du maïs de Tecumseh qui célébrait cette année sa 41e édition.
La programmation, comme à l’accoutumée, s’étalait du jeudi au dimanche, le premier soir étant consacré à l’ouverture officielle qui, cette année, s’est déroulée sous un ciel incertain qui a peut-être incité plusieurs festivaliers à rester tranquillement à la maison. La journée de vendredi était consacrée aux aînés et ces derniers ont répondu à l’invitation des organisateurs en bon nombre. Certains sont venus en couple ou seuls alors que d’autres ont profité de l’occasion pour venir avec leurs petits-enfants afin de passer un après-midi bien animé.
Les organisateurs avaient repris une formule éprouvée au chapitre de l’aménagement de l’immense parc Lacasse. D’entrée de jeu, les familles pouvaient accéder aux manèges alors que les badauds, venus en curieux ou dans l’attente d’un spectacle, avaient le choix entre les kiosques de restauration et ceux où l’on pouvait trouver un peu de tout allant des vêtements à des renseignements sur Hydro One, certains services communautaires de Windsor-Essex ou encore un étal de fruits et légumes.
Le point de ralliement était le kiosque où les visiteurs pouvaient acheter du maïs fraîchement cueilli. Comme par les années passées, on prévoyait utiliser environ 16 tonnes de maïs pour répondre à la demande. Comme le vendredi était consacré aux aînés, ces derniers avaient l’occasion d’en manger gratuitement entre midi et cinq heures.
Sous un chapiteau un peu à l’écart, un ensemble musical de type stage band interprétait des pièces musicales dont plusieurs évoquait les années 1950 et 1960, l’époque des crooners pour le plus grand plaisir de l’assistance qui chantait à l’unisson ou encore, se levait pour tenter quelques pas de danse dans l’herbe.
Le samedi, en fin de matinée, le traditionnel « plus grand défilé dans une petite ville » devait se mettre en branle au plus grand plaisir des amateurs de ce genre d’activités. Les profits réalisés durant le Festival permettent au club Optimiste local de mettre en place des activités et des services pour les jeunes.

Daniel Richard