Alexia Grousson
Pour son premier souper de l’année, le Club Richelieu Windsor a organisé une cérémonie d’intronisation pour six nouveaux membres, dont cinq étudiants faisant partie du Chapitre jeunesse du Club Richelieu (Club jeunesse). L’activité a eu lieu le 17 janvier dans le salon Richelieu du Collège Boréal. Les six nouveaux Richelieu ont été présentés par leur parrain ou marraine.
Tanja Collet-Najem a présenté Kalunga et Lara Najem. Carmel Kalunga est originaire du Congo. Après son baccalauréat avec spécialisation en biochimie, elle a poursuivi son chemin en Afrique du Sud avant de s’installer au Canada en 2022. Elle est actuellement étudiante de troisième année en sciences biologiques à l’Université de Windsor. Son engagement envers la francophonie et son désir de promouvoir les valeurs de solidarité et d’entraide l’ont motivée à devenir membre du Club jeunesse. Par ce biais, elle souhaite contribuer activement à la valorisation de la culture francophone tout en tissant des liens avec la communauté locale.
Lara Najem a grandi dans un foyer bilingue. Sa mère, d’origine belge, et son père canado-libanais, sont tous deux professeurs à l’Université de Windsor. Lara a réussi sa thèse en philosophie. Elle a participé au Relais pour la vie de la Société canadienne du cancer, et a amassé 10 000 $ avec les membres de son équipe.
En 2023, elle a commencé ses études en psychologie, biologie et études françaises à l’Université de Windsor. Elle a également intégré le programme de jeunes chercheurs et fait ainsi partie d’une équipe de recherche en psychologie. Son rêve est de devenir neuropsychologue clinique. Lara demeure très attachée à sa culture franco-ontarienne. Son but est de « promouvoir la langue française sur le campus et dans d’autres espaces majoritairement anglophones ».
Puis, Jean-Guy Mboudjeke a eu le privilège de parrainer ses deux filles : Andrelle et Anne.
Andrelle est née au Cameroun. Son père est professeur de français à l’Université de Windsor et sa mère est directrice de l’École secondaire de Lamothe-Cadillac. Elle a fait ses études secondaires à St. Thomas of Villanova, en immersion française. Cette expérience lui a donné l’impression « d’appartenir à une communauté dans une communauté, de faire partie d’un groupe dans lequel la culture et la langue françaises sont valorisées ».
Andrelle étudie le droit et la politique à l’Université. Elle est membre de la Pre-Law Society, de la Black Student Association et du Club jeunesse. Son but est « d’offrir aux étudiants un espace pour célébrer la culture française et se connecter avec d’autres francophones ».
Anne Mboudjeke suit les traces de sa sœur aînée. En 2023, elle a intégré l’Université de Windsor. Anne s’est jointe au Club jeunesse et gère les médias sociaux. Son rôle est de promouvoir le club et les activités. Elle fait également les affiches et la publicité à l’Université et répond aux questions. Elle souhaite être « plus impliquée dans la communauté afin de promouvoir le français autour d’elle ».
Enfin, Tom Sobocan et Emmanuelle Richez ont parrainé respectivement André Nsengiyumva et Marie-Lys Wabgou. M. Nsengiyumva détient un diplôme d’études supérieures spécialisé en gestion et planification agricole, une maîtrise en Sécurité alimentaire ainsi qu’une maîtrise en gestion des ressources naturelles. Il aime servir la communauté et affectionne le travail humanitaire. Il a travaillé avec plusieurs organismes non-gouvernementaux en Afrique. Àl’heure actuelle, il travaille comme coordonnateur de projets à l’ACFO-WECK et enseigne à temps partiel au Collège Boréal. Il est aussi président de la Communauté burundaise de Windsor.
Originaire du Togo, Marie-Lys Wabgou est étudiante de première année en sciences politiques et en éducation. Elle nourrit une passion profonde pour les enjeux de gouvernance, la justice sociale et l’enseignement. Elle s’est révélée alors qu’elle occupait le rôle d’élève-conseillère au Conseil scolaire Viamonde. Ainsi, elle a représenté plus de 12 000 élèves et compris le fonctionnement intérieur du système éducatif.
Engagée dans la promotion et la défense de la francophonie, Marie-Lys est membre du Club jeunesse. Par ses actions, elle souhaite « créer un impact durable en inspirant les jeunes à embrasser leur culture et à contribuer activement à une francophonie inclusive et dynamique ».
L’immigration francophone joue un grand rôle dans la pérennité des organismes de la région et cette cérémonie en est un bel exemple. Cette injection de jeunesse dans le Club Richelieu donne espoir aux plus vieux que leur Club, fondé en 1951, pourra compter sur une relève dynamique.
Photo (Tom Sobocan) : Six nouveaux Richelieu ont été intronisés dans le Club lors du premier souper de l’année. De gauche à droite : Alphonse Ngolo (président du Club Richelieu) et les nouveaux membres André Nsengiyumva, Anne Mboudjeke, Carmel Kalunga, Marie-Lys Wabgou, Lara Najem et Andrelle Mboudjeke