rientation pour adolescents a maintenant atteint l’âge de trois ans. Le projet parrainé par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) fait partie de l’offre de services communautaires du Centre communautaire francophone Windsor-Essex-Kent (CCFWEK).
Originellement, le Centre pour ados devait être un lieu d’aide aux devoirs et de socialisation pour les adolescents nouvellement arrivés au pays et dans la région. De concert avec l’équipe des Travailleurs d’établissement dans les écoles (TÉÉ), les responsables du Centre allaient permettre à ces jeunes de trouver leurs marques dans leur nouvel environnement, notamment en côtoyant d’autres jeunes dans la même situation, mais surtout en profitant de l’encadrement des membres de l’équipe et de la possibilité de participer à plusieurs activités : soccer, ateliers, événements spéciaux, visites telle celle de la Maison François-Baby et du Musée communautaire.
Le 13 mai dernier, en fin d’après-midi, le troisième anniversaire de l’établissement a été souligné. « Au cours de la dernière année, nous avons vu notre taux de participation grimper de 34 %, ce qui est vraiment encourageant, soulignait Valerie Hodgins. De plus en plus de jeunes filles participent aux activités qu’il s’agisse de l’aide aux devoirs ou d’activités de loisirs. »
Cela avait été un enjeu dès la première année d’opération comme l’avait souligné Lisa Plant, alors responsable du Centre. Il avait alors fallu rencontrer les familles pour les rassurer, notamment sur le plan de la sécurité des jeunes filles. La réputation et la notoriété du Centre ont maintenant dépassé les limites de la région et les responsables partagent maintenant leur expérience avec des représentants d’autres communautés franco-ontariennes qui aimeraient installer un tel centre sur leur ter-
ritoire.
Pour la troisième année, le Centre d’orientation pour adolescents ouvrira ses portes l’été prochain, cinq jours par semaine, et ce, pour les mois de juillet et d’août. La directrice générale, Marie-Ève Pichette, a déjà en main la programmation globale des activités. Dès le départ, le CCFWEK a misé sur la création d’un lieu de qualité, sécuritaire pour établir le Centre et, trois ans plus tard, malgré la circulation toujours croissante, tout est encore à l’état de neuf, en soi un indicateur du fait que les adolescents s’approprient leur centre et y agissent comme s’ils étaient chez eux.
Et, pour ajouter une couche de glaçage au gâteau d’anniversaire, l’automne prochain, certains des adolescents ayant participé aux activités de l’organisme quitteront la région pour poursuivre leurs études supérieures. « Nous en sommes très fiers même si cela nous fait un petit quelque chose de les voir partir », indiquait Mme Pichette.
Photo: Le Centre permet aussi de découvrir des cuisines nouvelles.