Le Conseil de la coopération de l’Ontario (CCO) a récemment procédé au recrutement d’une nouvelle employée pour son bureau de Windsor. Née en Espagne, la nouvelle agente de développement, Isabelle Stein est originaire de France. Elle a déménagé en Ontario en août 2019, plus précisément à Kingsville.
Après un début de carrière dans la communication et la gestion administrative à Paris, elle entreprend un virage professionnel radical pour se consacrer à sa passion : l’émergence de modèles sociétaux respectueux du bien-être humain et de l’environnement. Aujourd’hui, c’est avec dynamisme et créativité qu’elle se consacre au développement du CCO dans le Sud-Ouest de l’Ontario depuis le bureau de Windsor.
« Ça fait plusieurs années que nous venions dans la région, moi, mon mari et nos deux enfants, raconte Mme Stein. Plus précisément à Wheatley, un petit village à l’est de Leamington. Nous avions un projet de bateau et lors de notre première visite, nous avons rencontré des gens très sympathiques. Nous avons alors loué un chalet et nous revenions avec la famille chaque été. »
Elle partage la vision du CCO d’une société où l’individu prime sur le capital, et adhère totalement à son éthique fondée sur l’honnêteté, la responsabilité sociale et le développement durable.
« Je suis très touche-à-tout et au CCO, on nous attribut du travail dans toutes sortes de domaines. Je dois travailler sur le développement social, économique et communautaire, en m’intégrant dans tous les comités et les organismes francophones de la région. Je n’ai pas eu l’opportunité de rencontrer les intervenants francophones encore à cause de la pandémie de la COVID-19, mais j’écoute les idées des gens de la région en rencontres virtuelles. Un des projets pour lequel nous collaborerons sûrement sera celui de la levée du drapeau franco-ontarien du 25 septembre mené par l’ACFO WECK. »
« Le CCO m’offre l’opportunité de réaliser mon projet professionnel de participer au développement d’un modèle de société plus social et résilient. Un modèle qui prend tout son sens dans la situation actuelle de pandémie. J’aime autant la diversité et l’ambition des missions, que le fabuleux travail d’équipe qui fait de chaque projet une aventure humaine très enrichissante. Le fait que le tout se fasse majoritairement en français est un plus ! »
Ces jours-ci, le CCO offre surtout des webinaires de formation et d’information mais lorsque la pandémie sera chose du passé, elle aimerait créer une coopérative jeunesse à Kingsville, pour les jeunes de 16 à 24 ans, comme le CCO l’a fait ailleurs en Ontario. Une idée intéressante pour cette région où l’économie roule surtout au rythme de l’agriculture et l’industrie agroalimentaire.
PHOTO : Isabelle Stein