L’édition 2014 du bazar de la paroisse Saint-Jérôme s’est encore une fois avéré un succès les 4 et 5 octobre derniers. Probablement en raison de la situation économique régionale qui va en s’améliorant, les tables étaient particulièrement bien garnies. Même chose pour le chapiteau où les acheteurs potentiels pouvaient trouver des meubles et d’autres objets trop gros pour être apportés dans la grande salle. 

Sous cette tente, les bénévoles préposés aux ventes ne chômaient pas et il fallait faire preuve d’un peu de patience pour pouvoir se déplacer parmi les dizaines de personnes qui fouillaient dans les objets disponibles. Une fois le « trésor » convoité identifié, venait la phase du paiement. Parfois, sans discussion mais, dans la plupart des cas, avec un petit brin de pourparlers. Ainsi, pour un objet évalué à 40 $, l’acheteur potentiel pouvait offrir 25 $ et, par la suite, accepter de payer 32 $. Où serait le plaisir dans un bazar si on ne pouvait se livrer à un peu de négociations? 

Dans la salle paroissiale, il y avait foule lors de notre présence. Pour Pauline Morais, coordonnatrice de l’événement, la vue de toutes ces personnes regardant, manipulant, soupesant leur décision puis finalement procédant à leur achat était très satisfaisant. En effet, bien que ce soit toujours une occasion en or pour les chasseurs d’aubaines, le bazar est avant toute chose une façon d’aller chercher des fonds pour la paroisse. Depuis quelques années, bon an mal an, la Fabrique recueille entre 10 000 $ et 12 000 $. Les ventes contribuent pour la plus grande partie de ce résultat. De plus, les gens peuvent se procurer des billets pour tenter de gagner quelques objets (ensemble de parterre, peintures, bibelots, etc.). Finalement, les délicieuses pâtisseries maison offertes sur place contribuent également à l’atteinte des objectifs fixés. 

Les bonnes affaires réalisées étaient parmi les raisons justifiant les sourires au bazar de 2014.

Photo : Les pâtisseries maison sont la signature du bazar.