En ce moment même, Joseph Picard, directeur général du Conseil scolaire catholique Providence vit sa deuxième rentrée scolaire à ce titre. « Chaque rentrée génère toujours beaucoup d’action », souligne-t-il en entrevue quelques jours avant le retour en place de près de 10 000 élèves, des enseignants, des professionnels, les membres du personnel de soutien, etc. Au total, 30 écoles réparties sur un immense territoire sont la destination de tout ce monde.
Ce n’est pas que le Conseil arrête de fonctionner en cours d’été. De fait, la belle saison est le moment privilégié pour effectuer les réparations, rénovations et même les constructions rendues nécessaires par la croissance constante de la clientèle du Conseil.
« À une semaine de l’ouverture des portes, nous recevons encore des inscriptions donc, impossible de connaître exactement l’importance de nos effectifs à ce moment-ci, mentionne M. Picard. Nous avons même une demande d’inscription pour une jeune Chinoise, vivant là-bas, qui veut venir faire ses études secondaires dans une de nos écoles. »
Pour Joseph Picard et tous les employés du Conseil, la personne la plus importante est l’élève. « C’est autour de nos élèves que nos enseignants travaillent en première ligne à tous les jours, suivis de près par les directions d’école qui ont un rôle majeur à jouer, non seulement au chapitre de la gestion mais également à celui de ce qui sera l’identité de l’école, poursuit-il.
« Cette année, nous avons choisi l’équilibre comme thématique principale. Cela signifie la communication, la collaboration et l’esprit critique mis au service du bien de tout le monde. »
Et, il faudra y travailler puisque, par exemple, le projet Académie du Hockey, testé l’an dernier à l’école Notre-Dame à Woodstock, sera mis en application dans toutes les écoles secondaires du Conseil, sauf Saint-Dominique Savio. « Nous sommes, et personnellement je le suis aussi, vraiment intéressés à voir quels seront les impacts de ce projet sur la réussite des élèves. Dans les faits, les Académies de Hockey représentent un peu une activité du Conseil hors les murs.
Finalement, l’intégration des technologies demeure un projet important au Csc Providence. Comme le souligne M. Picard, c’est important « mais il ne faut pas perdre de vue les relations interpersonnelles », revenant ainsi aux axes de la thématique de l’équilibre.
Quant à l’incertitude entourant les négociations provinciales – l’Association des enseignants franco-ontariens était toujours en pourparlers au moment d’écrire ces lignes —, M. Picard est optimiste que les parties veulent encore travailler ensemble. « À mon niveau, je ne suis absolument pas impliqué dans ce volet. Cela viendra lors des négociations locales et, encore une fois, j’envisage cela avec optimisme », a conclu le directeur général du Csc Providene.
Photo: Joseph Picard, directeur général du Csc Providence