La Semaine de la Francophonie est, depuis quelques années, l’occasion de présenter la soirée des Bols vides à l’école l’Essor. Cette année, l’opération visait à amasser des fonds pour la Congrégation des Sœurs Sainte-Marie. « Une de nos étudiantes, Julie Daigle, fait partie de cette congrégation et est présentement missionnaire au Congo. Les fonds amassés ce soir seront donc envoyés à la Congrégation. » Au total, les convives ont pu choisir entre 13 différentes soupes dont la toujours surprenante soupe au cheeseburger.

D’une année à l’autre, les bols offerts en vente pour amasser des fonds sont de nature différente. Cette année ne faisait pas exception puisque, le 19 mars dernier, les amateurs de soupe ont eu le choix entre des bols à soupe tricotés par les membres du Club de tricotage de l’école. En fait, il s’agit d’enveloppes pour les bols de soupe permettant de manipuler le tout sans se brûler les mains. Au total, quelque 80 de ces bols ont été réalisés suivant différents patrons et en utilisant aussi bien les techniques de tricot que celles de crochet. 

Le Club de tricotage était sous la responsabilité de Mme Nicole Drouillard, une ancienne élève de l’Essor. « Quand j’étais étudiante ici, nous avions un petit groupe qui faisait du tricot, se rappelle-t-elle. J’ai trouvé cela intéressant quand on m’a contactée pour ce projet ». Mme Drouillard a donc conçu les patrons pour la confection de ces bols et, avec les membres de son groupe, elles ont créé des bols aux couleurs et de modèles variés. 

« En ce moment, cinq personnes font partie de notre groupe, poursuit-elle. En cours d’année, certaines étudiantes se sont jointes à l’équipe ainsi que quelques garçons. Plusieurs avaient déjà des notions de tricot ». 

Lors de la Soirée des Bols vides, trois membres du groupe étaient sur place pour tricoter, toutes des étudiantes de 10e année et des tricoteuses chevronnées. Les jeunes femmes ont fait du bon travail s’il faut en croire les commentaires entendus chez les convives qui se disaient surpris de voir que l’on peut tricoter autre chose que des foulards, des mitaines, des tuques ou des pantoufles.