Tout comme le soleil se lève chaque matin, à l’instar de la rotation immuable des saisons, le temps de remplir sa déclaration de revenus de retour pour tous les Canadiens qui disposent d’un revenu. C’est la période de l’année où les contribuables pensent à ramasser factures, reçus et autres documents qui leur éviteront de payer un surplus d’impôt voire même qui leur permettront de recevoir un remboursement.

Pour l’ensemble des travailleurs canadiens au chômage ou inscrits à l’aide sociale, c’est là un devoir incontournable, l’argent des impôts servant entre autres à financer l’ensemble des programmes sociaux qui sont appliqués, suivant différentes modalités, dans toutes les provinces et territoires.

Pour les nouveaux arrivants cependant, il s’agit d’un univers tout à fait nouveau. C’est pourquoi l’équipe des Travailleurs d’école en établissement (TÉÉ) a organisé, le 17 janvier dernier, un atelier consacré à initier les personnes arrivées cette année au pays aux grands principes ainsi qu’aux modalités entourant l’impôt.

Deux membres de l’équipe Hyatt Lasalline se sont donc rendus rencontrer la vingtaine de personnes inscrites à l’atelier. Ils ont expliqué ce qui était considéré comme un revenu imposable, ce qu’était un relevé T-4, comment l’interpréter sans oublier de définir certaines notions telle celle de conjoints de fait. Il a aussi été question des déductions possibles rattachées au logement, des dates d’échéance pour la production de la déclaration ou encore, aux frais de garde des enfants.

Du côté de l’équipe des TÉÉ, ce genre d’atelier est indispensable afin d’aider les nouveaux arrivants à apprivoiser un aspect fondamental de la réalité canadienne. L’équipe, comme son nom l’indique, accompagne les jeunes dans les écoles au cours des premiers mois suivant leur arrivée au pays. Une activité, tel l’atelier du 17 janvier, permet de rencontrer les parents, ce qui favorise l’établissement d’un lien de confiance en plus de constituer une occasion intéressante de mieux faire connaître le réseau des organismes francophones auquel ces nouveaux résidents peuvent s’adresser au cours de leur période d’intégration.

Comme l’atelier s’adressait à des parents ou de jeunes adultes, un coin garderie avait été installé, ce qui a permis à plusieurs de participer à l’atelier sans avoir à se préoccuper de trouver une gardienne. De plus, comme le 17 était une journée de planification pédagogique dans toutes les écoles élémentaires de la région, l’initiative a été très appréciée.