Un peu plus d’une semaine après avoir eu l’occasion de se rencontrer ou encore, pour plusieurs de se retrouver dans le cadre du pique-nique familial, les étudiants du Collège Boréal à Windsor ont repris le collier le 6 septembre dernier en participant à une journée d’intégration.

Le chef régional Frédéric Boulanger en a profité pour leur présenter la perspective dans laquelle le Collège souhaitait les voir travailler. « Au Collège, tous nos programmes sont choisis en fonction de l’emploi. Nous travaillons étroitement avec les employeurs de la région et ce sont eux qui expriment la nature de leurs besoins », a-t-il indiqué.

Pour les anciens, qui devraient obtenir leur diplôme à la fin de la présente année scolaire, ce message n’était pas nouveau puisque depuis au moins deux ans, c’est l’approche retenue par le Collège. Pour les nouveaux à l’orée d’une démarche qui se conclura au printemps 2018, il s’agissait de quelque chose de tout à fait nouveau, de différent par rapport à leur vision des études collégiales. Non seulement les programmes sont-ils adaptés pour le marché de l’emploi, mais, de plus, certains professeurs travaillent déjà dans le secteur privé, une opportunité à saisir par les étudiants selon M. Boulanger.

« Chaque rencontre avec le professeur doit être perçue comme une entrevue d’emploi »
« Pour eux, chaque rencontre avec le professeur doit être perçue comme une entrevue d’emploi, poursuit-il. Par exemple, si un professeur provient d’un secteur déterminé du marché du travail, les étudiants auront tout intérêt à se démarquer au cours des rencontres. Plus tard, s’ils doivent frapper à la porte de cet employeur particulier, ils profiteront déjà d’une appréciation positive, ce qui leur facilitera les choses. »

Le chef régional du campus de Windsor a également insisté sur la collaboration entre les étudiants même entre participants à des programmes différents. « Il peut y avoir une composante affaires pour les étudiants en travail social. Je les ai donc invités à prendre contact avec ceux du module Affaires si jamais, par exemple, il est question de monter un projet de garderie. Au niveau du plan d’affaires, les étudiants de deuxième année peuvent s’avérer des sources d’information intéressantes », a ajouté M. Boulanger. L’avantage n’est pas qu’au niveau du transfert de connaissances, mais également en fonction de créer un esprit de famille entre les groupes et entre les cohortes.

Pour la prochaine année, le Collège accueillera une dizaine d’étudiants de plus que l’an dernier, maintenant sa progression. Fait à remarquer, plusieurs visages plus jeunes dans les corridors lors de la journée d’intégration, signe que le Collège se révèle de plus en plus comme une choix viable pour des études postsecondaires en français à Windsor.

Daniel Richard