Alexia Grousson

Le dernier souper mensuel du Club Richelieu Windsor a eu lieu le 28 mars, au salon Richelieu du Collège Boréal. Au cours de la soirée, quatre personnes ont été intronisées par leur parrain ou marraine Richelieu.

Jérôme Mbuyi a été intronisé par la professeure Tanja Collet-Najem. Originaire du Congo, il étudie les sciences biomédicales à l’Université de Windsor, fait du bénévolat pour Habitat for Humanity et en fera bientôt pour l’Hôpital régional à Windsor. À l’heure actuelle, Jérôme est le trésorier du Chapitre Jeunesse du Club Richelieu (CJCR). « La francophonie fait partie de sa vie depuis qu’il est jeune. Pour lui, c’est un honneur de pouvoir continuer son parcours en français. »

Puis, la professeure Emmanuelle Richez a présenté Victorieuse Sambao. Étudiante en droit et en politique à l’Université de Windsor, elle aimerait devenir avocate pour aider les autres. Victorieuse participe également au programme Outstanding Scholar, permettant aux élèves d’effectuer des travaux de recherche rémunérés pour les membres du corps professoral pendant leurs études. Dans ce cadre, elle effectue une recherche sur l’emploi du bilinguisme français-anglais par les élus fédéraux sur les médias sociaux. En tant que présidente et fondatrice du CJCR, elle cherche à promouvoir l’esprit francophone par le biais d’activités culturelles et des séminaires. « Elle espère encourager les autres de la même façon qu’elle a été inspirée par ceux qui l’entourent. »

Quant à Judith Sinanga-Ohlmann, elle fut intronisée par Tom Sobocan. Native du Rwanda, elle y a fréquenté l’école secondaire en français. Tout a basculé quand elle a remporté le premier prix lors d’une compétition de la meilleure nouvelle de fiction écrite en français, organisée par Radio France internationale. Cela a résulté en une bourse d’études en France où elle a obtenu une licence en Lettres, une licence en administration publique et une maîtrise en littérature comparée. Après avoir participé à un programme d’échange avec l’Université de Guelph, elle a postulé pour le programme de doctorat en études francophones à l’Université Queen’s. Depuis, elle travaille comme professeure de français à l’Université de Windsor. « Son quotidien est l’expression même de l’amour qu’elle a pour la langue de Molière. »

Au nom de Jeannine Dugay-Pellerin, Lise Laforge a présenté Hélène Lecard-Hallas. Native de la Bourgogne, en France, sa famille et elle ont beaucoup voyagé. Diplômée d’une maîtrise à la Sorbonne Nouvelle à Paris, elle est ensuite déménagée au Canada. Avec son époux Kory, ils ont eu quatre enfants. Mme Lecard-Hallas a œuvré dans le domaine de l’éducation pendant plus de 20 ans où elle a occupé plusieurs postes. À l’heure actuelle, elle est directrice adjointe à l’école Sainte-Trinité au sein du Csc Providence. Elle gère également l’école du jour pour les apprenants adultes, l’école du soir et l’école d’été pour l’ensemble des élèves de la 7e à la 12e année. « Mme Lecard-Hallas a la francophonie et la jeunesse à cœur. Elle a organisé de nombreuses cueillettes de vêtements et de meubles pour soutenir la communauté et les nouveaux arrivants. »

Le prochain souper aura lieu le 25 avril. À cette occasion, Soleen Depagne, gagnante du Prix Richelieu Windsor 2025, sera honorée.

Photo (Tom Sobocan) : De gauche à droite : les nouveaux membres Jérôme Mbuyi, Hélène Lecard-Hallas, Judith Sinanga-Ohlmann, Victorieuse Sambao et le président Alphonse Ngolo.