Lors de la conférence de presse marquant le lancement du Festival international du film de Windsor (WIFF), son directeur général Vincent Georgie espérait que les ventes de billets dépassent le cap des 20 000 entrées. Déjà, les quelque 17 000 entrées de l’an dernier avaient propulsé le WIFF au second rang national parmi les 158 événements du genre organisés et présentés par des bénévoles.

Le lundi 7 novembre, M. Georgie confirmait que l’objectif avait été atteint, permettant au Festival de faire sonner les caisses enregistreuses à la hauteur de 175 000 $.

Dès le lancement des activités, le 1er novembre, avec la présentation du film Maudie, il était évident que le public allait être présent pour cette édition. Le Chrysler Theatre du Collège St. Clair était comble et la soirée de gala qui conclut traditionnellement la présentation du film d’ouverture affichait complet.Le lendemain, les élèves des écoles secondaires ont eu l’occasion d’assister à un film présenté en français.

Parmi les nouveautés cette année, le cinéma en réalité virtuelle a attiré son lot de curieux. Équipés d’un casque de visionnement immersif, les amateurs étaient plongés dans des univers très différents dont ils avaient l’impression de faire réellement partie.

Pour certains, l’expérience pouvait se dérouler dans l’eau. Pour d’autres, il s’agissait d’un voyage à l’époque jurassique où les dinosaures ont provoqué des frissons chez plusieurs.

Pour la première fois depuis longtemps, le WIFF ne s’est pas déroulé exclusivement au Capitol. Les organisateurs ont ajouté le Chrysler Theatre, ce qui s’est avéré une décision rentable puisque cela a permis d’ajouter des visionnements qui n’auraient pu avoir lieu autrement.
Dans les faits, l’ajout de cet écran a permis de porter à 168 le nombre de projections durant les six jours de l’événement. Au total, 107 films ont été offerts aux cinéphiles.

« Les commentaires recueillis tout au long de la semaine ont été positifs, les amateurs considérant que la gamme de films offerte était excellente. Dans le lot, les 15 films en français ont été bien accueillis », a indiqué M. Georgie.

Au fil des ans, en raison d’une stratégie de développement axée sur la satisfaction de sa clientèle, le WIFF est devenu l’événement culturel de l’année à Windsor en plus de s’avérer un outil promotionnel exceptionnel pour le centre-ville et de s’imposer comme un exemple à suivre pour les autres festivals du film.

Daniel Richard