Parmi les nombreuses activités virtuelles prévues durant le Mois de la francophonie, l’organisme Épelle-moi Canada (ÉMC) présentait le 24 mars, sur son campus virtuel immersif, la Soirée Franco ÉMC.
Animée par Audrée-Anne Cantin, enseignante de 3e année à Woodstock et responsable de l’animation culturelle pour ÉMC, cette activité proposait au programme un concours de virelangue, une aventure de cherche et trouve autour du campus, un concours d’épellation et une discussion sur l’insécurité linguistique.
« Notre but était d’inciter les participants à échanger et travailler en équipe, explique Mme Cantin. Nous voulions que les visiteurs puissent explorer le campus et que ceux qui ne l’ont pas fait déjà s’inscrivent. Une cinquantaine de personnes ont joué avec nous et j’étais contente de voir les gens partager activement. Ils ont démontré un bel esprit de participation et une belle ouverture d’esprit. »
Le concours de virelangue avait pour but d’être léger pour garder l’aspect récréatif de la langue. Un virelangue est une locution (ou une phrase ou un petit groupe de phrases) à caractère ludique, caractérisée par sa difficulté de prononciation ou de compréhension orale, voire des deux à la fois.
Les virelangues peuvent servir d’exercices de prononciation dans l’apprentissage du français. Un bon exemple d’un virelangue populaire est « Les chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches? ».
« La discussion sur l’insécurité linguistique a permis aux participants de partager des expériences et anecdotes de leur vécu. Ce fut aussi une belle opportunité pour faire des connexions et se rendre compte que nous sommes tous un peu dans la même situation, ajoute l’animatrice culturelle. Et pour le cherche et trouve, nous avions caché des personnalités francophones sur le site pour que les participants puissent les trouver et les identifier. C’était très amusant! »
Bref, la Soirée franco d’ÉMC aura permis à plusieurs de découvrir l’univers immersif du campus virtuel, de s’amuser en français et de faire des rencontres intéressantes.
PHOTO – La discussion sur l’insécurité linguistique a permis aux participants de partager des anecdotes