Le 3 février dernier, les conseils étudiants de quatre écoles secondaires du Conseil scolaire catholique Providence se sont réunis au Centre de formation Saint-Jean-Marie-Vianney à Chatham. Cette rencontre était un suivi de la formation des 25 et 26 septembre 2016, lors du stage On taille notre place, qui était destiné aux sept écoles secondaires.

La rencontre a débuté par un jeu brise-glace. Les élèves étaient divisés en groupe de quatre ou cinq et devaient créer une histoire à partir de mots remis à chaque élève. Ensuite, il fallait présenter l’histoire créativement en avant de tous.

Marie-Audrey Moore, conseillère pédagogique en construction identitaire, accompagnée de Avery Tracey, animatrice de la construction identitaire, prenait en note chaque détail que mentionnait les élèves. Elles voulaient bien comprendre les besoins des jeunes et comment ces élèves pouvaient s’identifier à la culture francophone. Mme Moore a indiqué durant la journée que, ce que les élèves partageaient était « intéressant ». Les jeunes ont relevé plusieurs points qu’on ose croire pourraient certainement influencer la façon dont on encourage la francité dans les écoles.

En même temps, les élèves des conseils étudiants ont eu la chance de découvrir davantage quelques faits de la culture franco-ontarienne par le biais d’un jeu. Chaque conseil étudiant devait ressortir des référents culturels d’une illustration. Les élèves ont trouvé de nouveaux événements, des modèles et des organisations francophones. Ils ont également réalisé que les conseils étudiants jouent un rôle primordial dans la vitalité de l’esprit francophone dans leurs écoles.

Lors du partage des activités gagnantes, les élèves ont fièrement parlé de leurs réussites en tant que conseil. Chaque conseil étudiant avait la tâche de présenter le déroulement, les défis et les rétroactions de trois activités qu’il a planifiées au premier semestre. Alors que quelques idées ressortaient fréquemment, notamment l’Halloween et le Grand Partage, chaque conseil a partagé sur la scène une idée qu’il pouvait reprendre à son école. Durant la période de questions de chaque présentation, les élèves devaient préciser quels problèmes ils avaient rencontrés et comment les solutions fonctionneront dans le futur.

Aussi, la conseillère pédagogique a partagé un sondage réalisé par le Conseil scolaire auprès des élèves sur l’importance des organismes francophones et des médias sociaux dans leur région. Elle a ensuite demandé aux élèves s’ils connaissaient les raisons pour lesquelles les statistiques étaient ainsi, ce qui a donné lieu à une bonne discussion et ce pourquoi on pousse parfois les élèves à découvrir davantage la culture francophone.

On espère maintenant que ces élèves apporteront d’autres stratégies gagnantes à leur école et intégreront encore plus la francité dans leurs activités.

Camelia Skaf, en 11e année à l’École secondaire catholique E.J. Lajeunesse.