Le bazar de la paroisse Saint-Jérôme est toujours une occasion attendue par les amateurs de trouver des objets, des livres, des disques et bien d’autres choses à bon prix. Pour les personnes qui donnent des objets, il s’agit d’une opportunité de donner une seconde vie à des articles pour lesquels ils n’ont plus d’usage.

Pour la paroisse, c’est depuis toujours une façon d’amasser de l’argent pour mener à bien des projets d’entretien de l’église ou du presbytère. Une activité gagnante sur tous les plans pour un peu tout le monde et qui offre la possibilité de socialiser autour d’un café et d’une pâtisserie ou encore en commentant des achats potentiels.

Le 22 septembre dernier donc, le sous-sol de l’église était encore une fois empli de toutes sortes d’objets à vendre pour une bonne cause. Il avait été question, à un moment donné, de ne pas tenir cette activité bénéfice cette année. Compte tenu du travail nécessaire pour tout mettre en place, du nombre réduit de bénévoles et d’une baisse des recettes, les organisateurs ont jonglé avec l’idée de laisser aller mais, finalement, on a coupé la poire en deux en offrant le bazar sur une seule journée au lieu de deux comme par les années passées.

Différence notable cette année, il n’y avait pas, à l’extérieur, l’abri où se trouvaient généralement des objets plus volumineux tels que meubles, électroménagers, tondeuses, etc. Par contre, tous les bénévoles sur place portaient un chandail de couleur orange, ce qui facilitait la vie des gens. En effet, de cette manière, les visiteurs savaient à qui adresser leurs questions. Si l’achalandage a été relativement constant au cours de la journée, par contre, on a noté une diminution du nombre de visiteurs et donc, de la valeur des ventes à la fin de la journée.

Il est trop tôt pour présumer de la décision que prendront les organisateurs pour l’an prochain. Ceux-ci ne rajeunissent pas et, comme cela a été le cas pour la Société Saint-Vincent-de-Paul Saint-Jérôme qui a fermé ses livres il y a quelques mois, il est difficile de trouver des personnes pour assurer la relève.

Daniel Richard