L’Association des camerounais du Sud-Ouest de l’Ontario (ACSOO) a présenté, le samedi 7 mars, la 4e édition de son événement annuel soulignant la Journée internationale de la femme au campus du Collège Boréal, à Windsor. Sous le thème « Tous debout pour les droits des femmes », cette activité a donné lieu à de mini-conférences offertes par quatre panélistes invités sur le thème choisi, et l’évolution de la femme africaine et son intégration au sein de la communauté canadienne.
Le président de l’ACSOO, Kennedy Gamsi, a débuté avec le mot de bienvenue suivi des remerciements aux commanditaires de la soirée, soit le Collège Boréal, les deux conseils scolaires francophones Viamonde et Csc Providence, le CCFWEK, l’ACFO WECK, le Club Richelieu et le Réseau-femmes du Sud-Ouest de l’Ontario.
Accompagné de la présidente du comité organisateur, Clarisse Akouemo, il a présenté les panélistes Irene Moore Davis du Collège St. Clair, Constant Ouapo de l’Entité de planification des services de santé en français Érié St. Clair/Sud-Ouest, Frédéric Boulanger du Collège Boréal et Chrystèle Tchada, enseignante à l’école élémentaire L’Envolée. Les invités ont touché à divers aspects des droits des femmes, suivi d’une période de questions/réponses pour l’auditoire.
Mme Moore Davis a parlé des femmes d’ascendance africaine qui vont de l’avant dans leurs droits et libertés, dans leur recherche d’égalité en milieux familial et de travail. Constant Ouapo a abordé l’impact des inégalités des sexes sur la santé mentale des femmes. Frédéric Boulanger a, quant à lui, tenté d’expliquer comment parvenir à l’égalité des sexes et au respect des droits fondamentaux des femmes au niveau mondial. Finalement, Chrystèle Tchada, enseignante à l’école élémentaire L’Envolée, à traité de l’autonomisation des femmes ou qu’est-ce qu’elle peut faire pour devenir autonome aujourd’hui.
Entre les deux mini-conférences, un intermède a permis aux enfants de démontrer leurs talents sur la piste de danse, au grand plaisir des parents. Puis, comme la coutume le veut lors de cette soirée hommage aux femmes de l’ACSOO, les hommes se sont engagés à respecter les droits des femmes selon le thème du jour. Un buffet de nourriture africaine, fruits et salades a ensuite été servi aux invités.
« Sans l’engagement de nos membres, cette soirée n’aurait pas connu un tel succès, indique Kennedy Gamsi. Nous sommes très satisfaits, malgré le fait qu’il y avait d’autres événements similaires le même jour dans la région pour souligner la Journée internationale de la femme. Notre prochain rendez-vous sera le gala de l’ACSOO, activité culturelle qui marque la journée nationale du Cameroun fêté souvent le 20 mai. Cependant, l’événement pourrait être reporté à cause de la pandémie du COVID-19. Nous suivons la situation de près. »
Une danse au son de la musique DJ a clôturé une soirée remplie d’émotions.

PHOTO (Courtoisie de Tom Sobocan) – Les quatre panélistes, de gauche à droite : Chrystèle Tchada, Frédéric Boulanger, Constant Ouapo et Irene Moore Davis