Le souper mensuel du Club Richelieu Windsor a vu la participation de personnalités de marque venues du Québec et même de la ville voisine de Détroit .Du côté de Québec, il s’agit du cinéaste Martin Frigolin et de l’écrivain Sébastien Fréchette. Ce dernier est connu aussi comme rappeur du groupe hip-hop Loco Locass au cours des 20 dernières années à Montréal. Pour sa part, Martin Frigolin a présenté à l’auditoire un extrait de son film Main basse sur la ville pour résumer l’essentiel de son métier de cinéaste.

Dans un proche avenir, le duo réalisera un documentaire consacré à la présence francophone de part et d’autre des rives de la rivière Détroit. « Je me sens parmi les miens. Je me sens chez moi, même si je suis loin de chez moi », a lancé Sébastien Fréchette.

Selon John Cooper de l’Alliance française de Détroit et membre du conseil d’administration du Club Richelieu Windsor, le souper avait pour l’essentiel de « faire découvrir les francophones de Windsor et de Détroit à nos invités dans l’espoir de nous inclure dans leur documentaire ».

Les participants ont été impressionnés par les talents et le savoir-faire des visiteurs. « Ils sont venus ici. Nous les avons accueillis et, au cours du souper, ils nous ont raconté des histoires, chanté et présenté des films », a mentionné le Richelieu Jean Sauvé.

Le Club Richelieu compte, parmi ses membres, des francophones issues des communautés d’origine africaine. Alphonse Ngolo, maître de cérémonie est rentré satisfait des échanges. « Nous en avons appris beaucoup sur l’histoire de la francophonie au Canada. La francophonie est un véritable trait d’union entre les francophones à travers le monde. Elle constitue inévitablement une grande famille ».

De plus, les invités ont été agréablement surpris de la présence francophone un peu partout en Ontario, une découverte qu’ils n’avaient jamais imaginée auparavant, précise Sébastien Fréchette. « Je ne soupçonnais pas qu’il y avait autant de francophones ici ni ne soupçonnais la revitalisation avec le continent africain. La revitalisation francophone, c’est l’avenir de la francophonie littéralement, un nom de rue sur deux est francophone. Il y a vraiment une riche histoire », a conclu l’écrivain.

Malgré une météo intraitable ce jour-là, une vingtaine de membres Richelieu étaient présents à la soirée du 12 février dernier.

PHOTO: Les membres du Club Richelieu Windsor et leurs invités

SOURCE: Gabriel Nikundana