Une cinquantaine de femmes ont assisté, le samedi 10 mars, à la rencontre annuelle de l’Union culturelle des Franco-Ontariennes (UCFO), une augmentation de 25 % par rapport à la participation à cette même activité en 2017.
La présidente de l’organisme, Carole Gagnon, était très satisfaite en regardant la salle de réception du Riviera on Central. Cette année, Nancy Lehoux a présenté une conférence intitulée Découvre ton potentiel.
Diplômée de l’Université Laval en Sciences infirmières, Mme Lehoux a commencé sa carrière au sein des Forces armées canadiennes. Au cours de ses huit années de service, elle a occupé plusieurs postes qui lui ont permis de forger de solides habiletés en leadership et en formation. Elle a quitté les Forces pour accompagner son conjoint dans la gestion de leur entreprise familiale, le laboratoire dentaire Milident, qui compte plus de 50 employés. La gestion des ressources humaines de l’entreprise l’a amenée à s’inscrire à des formations qui lui ont fourni plusieurs outils en techniques et compétences en développement personnel et professionnel. Elle donne maintenant des conférences comme celle présentée aux membres de l’UCFO.
L’approche préconisée par Mme Lehoux pour optimaliser le processus de développement se veut stratégique et s’appuie sur la compréhension du comportement humain. Selon ses propos, très appréciés par l’assistance, chaque personne a tout ce qu’il faut pour se prendre en main et faire des choix.
« Ça n’existe pas un mauvais choix, indique la conférencière. Personne ne se réveille le matin en se disant : aujourd’hui, je vais faire un mauvais choix. On fait nos choix en fonction de la situation et des informations dont on dispose. S’il arrive qu’un peu plus tard d’autres informations se présentent ou que le contexte se modifie, on peut se dire : OK. Tantôt j’ai décidé de cette façon, mais, maintenant, je vais réviser ce choix. »
Selon elle, au nom de la performance, il faut éviter de déclencher le cycle de l’autocritique négative, de l’autosabotage, du doute qui mène à la perte de confiance et à une pauvre estime de soi.
« Cela mène à cette idée qu’il faut travailler plus fort, poursuit-elle. C’est quoi travailler plus fort? Ça n’existe pas. Il faut travailler mieux, de manière plus organisée peut-être ou avec des outils différents, mais certainement pas plus fort ».
Selon la conférencière, il faut également se tenir éloigné de ce qu’elle définit comme les croyances limitatives qui s’expriment par des phrases comme : tu devrais (ou pas), il faut que… tu ne peux pas, etc. Plutôt, il faut se poser les bonnes questions telles que : Est-ce pour moi? Qu’est-ce que je choisis de croire?
Il faut donc bien identifier et connaître ses valeurs et agir, penser et communiquer en conséquence.
PHOTO: Les membres de l’UCFO ont apprécié la présentation de Mme Lehoux.