Si tout se passe bien, lors d’un prochain récital, la Chorale du Tricentenaire présentera au moins un ajout à son répertoire. Il s’agit d’un air populaire, si bien connu de la plupart des francophones que, lorsqu’il est diffusé dans une soirée ou une activité, plusieurs fredonnent en suivant le tempo du groupe qui l’a popularisé. 

« Ton arrière-arrière-grand père, il a défriché la terre. Ton arrière-grand-père il a labouré la terre… » Il s’agit de la chanson Dégénération du groupe Mes Aïeux, lancée il y a quelques années et qui a connu un succès fulgurant. Apparemment, une chanson facile à interpréter par tout un chacun, soit en marchant, en conduisant ou en prenant sa douche. Cependant, lorsque vient le temps d’ajouter cette pièce au répertoire d’un ensemble vocal, force est de constater qu’il y a du travail à faire et que, ce qui semble simple recèle beaucoup de subtilités lorsqu’il faut accorder les voix de plus de 30 personnes. 

Le 6 octobre dernier, les membres de la Chorale ont consacré près de deux heures à apprivoiser cet air, pratiquement un vers à la fois. « Il faut d’abord placer les mots sur le rythme et, parfois, c’est un peu compliqué », souligne Pauline Morais, directrice artistique de l’ensemble. Une fois cette étape franchie, il faut que les différentes voix (soprano, alto, ténor) acquièrent les subtilités de leurs partitions respectives.

Photo : Les choristes découvrent les subtilités d’une nouvelle pièce.