L’École secondaire catholique E.J. Lajeunesse de Windsor tient sa troisième soirée Expo Arts. Une centaine d’élèves se dévoilent pour le plaisir des yeux et des oreilles des 200 convives. Le mercredi 12 avril, les talents sortent de l’ombre afin de démontrer ce qui se fait à l’école.
Une soirée orchestrée par le conseil étudiant a permis aux visiteurs de savourer deux heures multidisciplinaires. Musique, arts visuels (tableaux et photographies) ou construction en bois sont à la vue de tous dans le hall d’entrée.
« On a beaucoup de jeunes talentueux à l’école, pourquoi ne pas les dévoiler? », questionne Kevin Noecker, enseignant d’art dramatique. Même les étudiants en Hôtellerie et Tourisme contribuent au succès de la réception en offrant quelques bouchées. Pendant ce temps, une vingtaine de musiciens de la 8e à la 12e année jouent un concert de jazz comme ambiance à la visite.
Comme exposant, Craig Brunet était fier de démontrer ses sabres et épées de bois, comme ses toiles à la craie et crayon feutre. « Mon but était d’utiliser des outils utilisés par des enfants mais de faire quelque chose d’autre. Les humeurs peuvent vraiment affecter comment tu dessines. Elles ont beaucoup d’importance dans la création », affirme celui qui a dessiné en période plutôt triste.
Sa plus grande réalisation est son jeu d’arcade. « J’aime voir les jeunes jouer au pac-man », affirme l’élève de 12e année qui a mis quelques mois à le construire.
S’enchaînent ensuite une quinzaine de minutes de danse dans l’amphithéâtre. Les quatre chorégraphies sont variées, du contemporain au hip hop, sur des chansons francophones ou instrumentales.
La pièce Le nœud est le clou de la soirée. Entièrement créée par les élèves – de l’écriture, en passant par la musique, jusqu’à l’affiche. « Nous pensons qu’il y a des compétences ici. C’est ensemble que tout s’est bâti. Nous sommes une grande famille artistique », commente l’enseignant.
La dizaine de comédiens se donnent la réplique, dans une pièce dramatique qui démontre que « nos vies sont connectées comme une toile, et non comme un nœud », affirme, en guise d’introduction, l’une des comédiennes. Les 45 minutes de jeu montrent une série d’évènements de la vie quotidienne et comment ils sont liés entre eux.
La pièce a remporté le prix d’excellence au Festival de théâtre Sears de l’Ontario, en mars. « Nous sommes vraiment fiers. Même en étant une petite école, on s’est démarqué », confirme M. Noecker. Le Noeud sera également présentée à la compétition régionale à Hamilton.

Photo : les musiciens ont mis de l’ambiance.