Il n’aura fallu que quelques jours pour que la vie reprenne son cours normal au Centre communautaire francophone Windsor-Essex-Kent (CCFWEK) suite au déménagement au début du mois. Pour l’essentiel, l’équipe du Centre et les locataires peuvent opérer à leur plein potentiel.
« Ça ne fait tout de même qu’une dizaine de jours que nous sommes entrés ici et déjà nous avons tous les outils qu’il nous faut pour travailler », indique Valerie Hodgins, agente de développement communautaire pour l’organisme.
Bien entendu, il reste des petits détails à mettre au point. Par exemple, le Centre doit refaire toute sa papeterie officielle sur laquelle se retrouvera non seulement la nouvelle adresse mais aussi le nouveau logo de l’organisation.
Pour assurer une continuité dans l’image, les dirigeants ont repris celui qui existait en y enlevant la mention Place Concorde, qui ne sera plus utilisée à l’avenir. Le site Internet est en reconstruction également, un autre exemple de la rupture avec le passé.
« C’est notre nouveau chapitre. On a discuté de quelle manière on allait dorénavant faire nos activités, ajoute Mme Hodgins. Notre directeur Didier Marotte a déjà indiqué que l’on regarde du côté de nos partenaires communautaires, des deux conseils scolaires. Il s’agit vraiment de penser en dehors de la boîte et d’aller voir dans le communauté où on peut travailler en partenariat.
« Pour l’instant, nous avons un grand espace de 4000 pieds carrés. Les locataires communautaires nous ont suivis et nous sommes un carrefour francophone francophone. »
Dans la communauté, s’il y a encore des gens qui ne sont pas au courant du changement récent, par contre, il y en a qui téléphonent pour savoir où exactement le Centre communautaire est situé.
La façon de répondre au téléphone, alors que l’on dit plus Place Concorde a également été remarquée par quelques-uns.
Généralement, les commentaires sont sympathiques, certains notant même qu’avec les nouveaux bureaux étant installés dans Walkerville, il sera plus simple pour les employés et les gestionnaires de trouver des restaurants pour l’heure du lunch.
Cependant, « les gens sont curieux de savoir comment ça va fonctionner pour les activités. Ils veulent une certaine continuité et c’est pour cela que nous avons rapidement repris les danses pour les aînés », a indiqué Mme Hodgins, en ajoutant que la Saint-Jean-Baptiste se passera cette année sous le chapiteau du Riverside Sportsmen Club sur Riverside, pas loin de la plage Sand Point Beach et que le camp d’été se tiendra encore une fois à l’école Georges-P-Vanier.
Le mois de juin sera l’occasion pour les membres du CCFWEK de faire le point sur le changement majeur survenu au cours des derniers mois et sur les possibilités qui s’offrent pour les mois et les années à venir.
En attendant, question de faire le lien avec la riche histoire de 27 années du Centre communautaire, le déménagement a permis de retrouver des encadrements où sont relatés des événements ou des personnes qui ont marqué la communauté franco-ontarienne de Windsor, Essex et Kent au fil des ans.
Photo : Valerie Hodgins, agente de développement communautaire.