Le souper du mois du Club Richelieu Windsor s’est tenu à la Résidence le mardi 7 février en présence d’une vingtaine de personnes. Albert Nsabiyumva, président de l’organisme, a d’abord souhaité la bienvenue à tout un chacun.

Après le repas, une conférence sur la Francophonie et l’annonce qu’un Richelieu sera honoré le 18 février prochain au Club Caboto dans le cadre d’un gala pour le Mois de l’histoire des Noirs.

Le conférencier pour l’occasion, le Dr Jean Gabin Ntebutse, professeur agrégé à la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke, a entretenu les convives sur le thème La Francophonie : de la richesse par la diversité à une communauté solidaire.

« C’est Onésime Reclus qui, en 1880, a inventé le concept de francophonie pour définir l’ensemble de des communautés francophones », note le professeur. Si, à l’époque, le terme ne recouvrait qu’un nombre restreint de nations, de nos jours, la Francophonie s’étend sur 80 pays et regroupe quelque 274 millions de personnes selon les données de l’Observatoire de la langue française en 2014.

C’est sur le continent africain que l’on retrouve le plus grand nombre de pays membres de la Francophonie, suivi de la France et du Québec. D’ailleurs, dans quelques années, on prévoit que plus de la moitié de la francophonie internationale résidera en Afrique.

Le conférencier a parlé notamment des valeurs communes à tous les francophones : diversité culturelle, le multilinguisme, la démocratie, les droits de la personne, l’éducation et la solidarité, etc. Ces valeurs, selon lui, entraînent des défis particuliers à commencer par la persistance des atteintes aux droits humains dans certains pays tout comme à l’instauration d’états de droits, à l’aggravation de la pauvreté et des inégalités ou encore à la persistance d’inégalités entre les pays riches et ceux en voie de développement.

« Pour relever ces défis, dit-il, nous devons travailler à instaurer une solidarité collective dans l’espace francophone. » Pour y arriver, l’éducation constitue un des axes à privilégier et il a invité les membres du Richelieu Windsor à « contribuer à l’éducation des jeunes victimes de régimes autoritaires dans l’espace francophone », en citant Nelson Mandela à l’effet que l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde.

Par la suite, les participants ont été invités à assister en grand nombre à la Soirée de gala à l’occasion du Mois de l’Histoire des Noirs. Ce sera l’occasion, pour Tom Sobocan de voir récompenser le travail qu’il effectue depuis plusieurs années auprès de ces communautés.

En effet, dans le cadre de son travail au Centre de formation des adultes, la clientèle est en grande partie d’origine africaine ou de la région des Bermudes. De plus, il n’est pas rare qu’il accompagne des familles, s’engageant ainsi au-delà de son travail sur une base plus personnelle.

Finalement, Donna Vigneux, responsable de l’organisation d’un voyage-échange avec le Club Richelieu d’Alençon en France, a présenté un rapport sur l’état de cette activité qui se déroulera à la fin du mois d’août. À ce jour, 26 personnes ont confirmé leur participation.

Daniel Richard