Lors du lancement de la Semaine nationale de l’immigration francophone, le 31 octobre, le réseau de communication du Collège Boréal à Windsor avait été mis à profit afin de permettre aux participants de Centre-Sud-Ouest d’y participer.
Lise Béland, de Direction emploi et Immigration (Boréal-London), a souhaité la bienvenue à tout le monde en rappelant que cette Semaine allait être « l’occasion de souligner la contribution des immigrants francophones au développement et au dynamisme des différentes communautés ».
Alain Dobi, directeur du Réseau de soutien à l’immigration du Centre-Sud-Ouest a, pour sa part, souligné les efforts qu’il faut mettre pour faire en sorte que les immigrants s’intègrent le mieux possible notamment en améliorant les capacités d’accueil des communautés francophones, en assurant l’intégration économique des immigrants d’expression française et en assurant leur intégration sociale et culturelle.
« L’Ontario est la deuxième province, après le Québec, à accueillir le plus grand nombre d’immigrants francophones, a lancé, d’entrée de jeu, la ministre ontarienne déléguée aux Affaires francophones, Marie-France Lalonde. Ils viennent de partout dans le monde francophone et la moitié d’entre eux s’installent dans le Grand Toronto. »
Au moment où on apprenait que le nombre d’immigrants francophones est en décroissance depuis quelque temps, Mme Lalonde a insisté sur le fait qu’il faut travailler ensemble. À ce sujet, elle a évoqué la mise sur pied d’un comité d’experts dont le mandat est d’identifier des pistes de travail pour permettre d’atteindre la cible de 5 % d’immigrants francophones chaque année.
« Il s’agit d’un enjeu d’importance pour le maintien de la vitalité des communautés francophones dans la province », selon elle.
Elle a également fait remarquer à l’auditoire que les nouveaux arrivants sont relativement jeunes. En effet, selon les données disponibles, la majorité des immigrants en Ontario sont âgés entre 25 et 40 ans et il s’en trouve 32 % qui sont âgés de moins de 24 ans.
Suite à la présentation des différentes programmations, la troupe d’art dramatique de l’école secondaire de Lamothe-Cadillac a présenté un segment de la pièce Terre d’accueil illustrant certains enjeux auxquels les nouveaux arrivants font face soulevant des moments d’émotion mais, également, de plaisir dans l’auditoire.
En somme, les organisateurs espéraient que la quatrième édition de la Semaine nationale de l’immigration francophone aura permis de mieux définir l’importance et la diversité de l’apport des immigrants en Ontario.
Daniel Richard