Du 16 au 18 mai derniers, les Richelieu tenaient la 65e édition de leur congrès international à Welland, ville d’environ 50 000 habitants sise dans la péninsule du Niagara. Cette municipalité peut d’ailleurs être fière d’avoir le contingent le plus nombreux et certes l’un des plus dynamiques des clubs Richelieu. 

Avec son Auberge, sa Résidence et son Foyer, le Club Richelieu Welland (CRW) est véritablement très actif dans sa communauté tant auprès des francophones que des anglophones. Il n’est donc pas surprenant que le CRW ait été un hôte exceptionnel pour cette « réunion de famille annuelle » organisée par le Richelieu André Roy et son équipe et qui a rassemblé environ 150 membres venus principalement de l’Ontario, du Québec et du Nouveau-Brunswick ainsi que du continent européen (France et Belgique).

Ainsi, lors de l’ouverture officielle de l’événement, le samedi 17 mai, le maire de Welland, Barry Sharpe, en a profité pour souligner, en français, l’importance du CRW : « Les Richelieu font une différence pour les aînés et la jeunesse de notre ville. Le CRW enrichit vraiment notre communauté ».

Ce rassemblement a donc permis aux membres Richelieu présents de faire front commun afin de renforcer l’organisme de bienfaisance. Ainsi, trois ateliers étaient présentés simultanément le samedi après-midi : Le recrutement et la rétention des membres (Philippe Harvey et Thomas Rinshed), Les clés de l’engagement et de la mobilisation d’une communauté (Gabriel Viens) et Devenez un maître du changement en apprenant à gérer les transitions (Martin Latulippe). Les participants ont eu la chance d’assister à deux des trois rencontres proposées.

Présenté par deux jeunes Richelieu présidents de leurs clubs respectifs, l’atelier sur le recrutement et la rétention des membres a offert quelques pistes pour favoriser le recrutement (des jeunes, entre autres) et la participation et la rétention des membres. Ainsi M. Rinshed a élaboré sur le partenariat existant entre le Club Richelieu Windsor et deux des écoles secondaires du Conseil scolaire catholique Providence, l’Essor et E.J. Lajeunesse. Cette entente ayant contribué pour une large part à la création du Richelieu Jeunesse. Puis, M. Harvey, a suggéré, entre autres, d’inviter les membres à amener des invités qui pourront agir comme conférenciers lors des soupers. « Les premiers pas sont les plus importants, rappelle-t-il. Vous devez prendre soin de vos invités. » 

Le conférencier de l’atelier sur Les clés de l’engagement, M. Viens, était directeur de campagne pour le projet de modernisation de l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska et a réussi à recueillir huit millions pour cette cause. Ses conseils pratiques qu’il a partagés avec son auditoire ont contribué à mieux les outiller dans leurs tâches liées au financement. 

Quant à Martin Latulippe, un motivateur et un habitué des congrès Richelieu, il a expliqué à son auditoire les différentes phases d’une transition, du déni à une perspective globale. « Le changement est externe, dit-il. Mais la transition est interne. » Ses propos très pertinents en cette période de remise en question pour le Richelieu pourront-ils assurer la pérennité du Mouvement? Chose certaine, la réponse est entre les mains des membres qui sont certes mieux préparés à faire cette réflexion.

En soirée, le temps était venu de se détendre et de rendre hommage aux efforts des membres et des clubs avec la remise des Prix Reconnaissance Richelieu. Les clubs de Rivière-du-Loup et Granby au Québec ont respectivement mérité les Prix Reconnaissance pour un « projet novateur » et pour le « club performant ». Le Prix du « bénévole de l’année » est allé à Yves Lévesque du Club St-Jacques au Nouveau-Brunswick. 

Après les présentations, un spectacle divertissant avec des artistes de la relève, Charlypop et Sébastien Louis-XVI, ont clôturé une journée bien remplie. 

Le congrès s’est poursuivi le dimanche avec, entre autres, une seconde conférence de Martin Latulippe intitulée Si l’avenir du Richelieu vous tient vraiment à cœur et l’assemblée générale annuelle du Richelieu International. 

Photo : Martin Latulippe a expliqué les six phases d’une transition.