Le congrès de l’Association des municipalités de l’Ontario (AMO) s’est conclu le 17 août dernier avec la présentation de la nouvelle présidente et l’invitation lancée aux 444 municipalités de la province à envoyer leurs délégués à Ottawa lors du congrès de 2017.
D’entrée de jeu, ceux qui assistaient au petit déjeuner ont eu droit à une conférence sur la gestion de risque et de crise. Une soixantaine de personnes ont profité de la présence d’experts dans le secteur pour affiner leurs connaissances sur le sujet.
Puis, environ la moitié des délégués –plusieurs avaient déjà quitté le congrès – ont eu l’occasion d’assister à la présentation du maire-adjoint de la ville d’Ottawa, Mark Taylor. Ce dernier les a invités à se rendre dans la capitale nationale en 2017 pour le prochain congrès. Année du 150e anniversaire de la Confédération, les délégués peuvent s’attendre à un congrès inoubliable selon lui.
Ensuite, Gerry McNamara tout sourire, accompagné de la musique d’AC/DC, est monté sur la scène pour présenter Lynn Dollin, celle qui lui succédera pour les deux prochaines années à la tête de l’AMO. Dans son discours, Mme Dollin a beaucoup insisté sur la nécessité pour les municipalités de se servir de l’Association pour faire avancer leurs projets.
« Notre association existe depuis plus de 100 ans et, plus que jamais, l’AMO compte sur vous pour continuer à être une présence représentative forte tant au provincial que sur la colline parlementaire à Ottawa. »

Engagements et projets à venir
La nouvelle présidente a également indiqué qu’elle s’attend à ce que les municipalités s’engagent dans les grandes orientations de l’organisation. « Si vous me demandez quels sont ma vision et mon plan pour les deux prochaines années, je vous dirais qu’avec les membres du conseil d’administration, nous ferons de vos priorité nos priorités », indiquant ainsi qu’elle favorisait un leadership de nature
participative.
Nouveauté cette année, pour la première fois en 117 ans semble-t-il, un représentant du gouvernement fédéral était invité à s’adresser aux délégués. Le gouvernement libéral élu à l’automne 2015 l’a été grandement sur son engagement à investir dans les infrastructures, quitte à générer des déficits en cours de route. Dorénavant, les négociations sur les programmes de ce genre ne se feront plus uniquement entre le gouvernement fédéral et ses vis-à-vis provinciaux. Les représentants des Premières Nations et les municipalités participeront aux discussions, ce qui devrait permettre d’ajuster les programmes en fonction des besoins réels sur le terrain. Toutes les municipalités n’ont pas nécessairement besoin de grands projets pour consolider leur développement. Certaines ont besoin de mises à niveau pour mettre en place les conditions qui faciliteront leur croissance. Ailleurs, ce pourrait être des travaux plus imposants. Autre changement applaudi par l’assistance : il existe maintenant un mécanisme qui permettra d’arrimer les différents ministères fédéraux concernés par un projet, permettant ainsi d’épargner démarches, temps et argent aux municipalités. Le gouvernement fédéral est de retour, pas seulement sur le plan international mais ici, dans les communautés, a conclu le présentateur.

Daniel Richard