Le 5 août dernier le Leamington Art Centre (LAC) tenait le vernissage de trois nouvelles expositions. La première, intitulée City of Light, permet de découvrir la ville de Paris (France), la seconde (Portraits) de Melissa Marchant de Windsor et la troisième, Fire & Ice, résultat du travail d’Andrea Mercier et d’Arlene Murphy respectivement de Windsor et Leamington.
Pour Andrea Mercier, l’aventure de la peinture a débuté en 2001 alors qu’elle s’adonne à cet art en privilégiant l’acrylique. Originaire de Pembrooke, dans l’Est ontarien, Mme Mercier est bilingue.
« J’ai travaillé dans la région d’Ottawa et, à un moment donné j’ai eu l’opportunité de choisir ma retraite. Ce qui était bien avec l’offre faite à ce moment-là, c’est que mon employeur m’offrait la possibilité de retourner à l’école. J’ai donc choisi d’apprendre les techniques de peinture.
Travaillant sous le pseudonyme de Anlome, une contraction de son nom réel Andrea Louise Mercier, elle, finit par s’installer à Windsor avec son mari Serge il y a un an et demi. Pour cette exposition, elle a travaillé avec Arlene Murphy.
« En fait, pour une des pièces, Lighthouse, nous avons réellement travaillé de concert. Dans un premier temps, j’ai créé l’arrière-plan de la toile en utilisant de l’acrylique et Arlene a créé l’image du phare mais, cette fois, en travaillant à l’huile. » La perspective utilisée pour le phare est originale puisqu’il est représenté en contreplongée.
Pour sa part, Arlene Murphy privilégie la représentation du cadre naturel. « À la base, je travaille avec un appareil photo pour saisir les images qui m’intéressent. Par la suite, je m’applique à recréer, en peinture, ce que m’a inspiré le site au moment où je l’ai photographié ».
Les deux autres artistes Gregg Campbell et Melissa Marchant avaient des propositions très différentes. Le premier présentait une série de photos de la ville de Paris qui tentent d’en d’exprimer, surtout à travers les gens qui l’habitent le caractère de la ville, son unicité et également son mystère. Des endroits connus comme la tour Eiffel mais également des lieux que l’on devine parisiens mais sans pouvoir les localiser.
Portraitiste, Melissa Marchant est son propre modèle, ce qui lui permet d’explorer les personnalités différentes qui l’habitent. « Je travaille de cette façon pour essayer de trouver une approche plus fondamentale permettant d’explorer différents sujets ou certaines pensées », précise l’artiste.
L’exposition se poursuit jusqu’à la fin du mois. Le LAC offre une programmation incluant une douzaine d’expositions différentes par année et met souvent l’accent sur les artistes de la région, quelle que soit leur discipline.

Daniel Richard