Yolande Melono

Jeunes et aînés francophones de Windsor ont vécu la grande symbiose le 22 mars, au cours d’une journée de cuisine intergénérationnelle et interculturelle organisée par l’Association socio-culturelle des Noirs francophones du Sud-Ouest (ANFSO).

De jeunes familles et des locataires de la Résidence Richelieu ont investi la cuisine communautaire de l’établissement pour un grand moment d’interaction et d’apprentissages. Les participants ont montré leurs talents culinaires, appris les uns des autres et tissé des liens.

Cette rencontre a d’ailleurs été productive. Ensemble, ils ont préparé un buffet de mets savoureux, puis se sont ensuite régalés. Sur la table, une variété de plats était proposée : salade, saumon, poulet, riz, pommes de terre, samoussas et beignets.

Le directeur général de l’organisme, Jean Claude Ngendahayo, a particulièrement apprécié l’aspect enrichissant de l’activité. « Les plus jeunes ont appris à faire la cuisine. Pour plusieurs, c’était une première expérience et ils ont vraiment apprécié », souligne-t-il.

Le renforcement des liens intergénérationnels s’est poursuivi avec des démonstrations de danses. Les 70 convives ont profité d’un repas agrémenté de danses culturelles et modernes. Les personnes plus âgées ont eu l’occasion de sortir de leur routine et ont particulièrement été émues par l’expérience.

« C’était une journée merveilleuse que les aînés ne sont pas près d’oublier. Elle leur a apporté de la joie et de la nouveauté », a indiqué la gérante de la Résidence, Solange Gauvin.

Pour le directeur général d’ANFSO, le but ultime de la rencontre a également été atteint. « Plus les aînés vieillissent, plus ils se sentent moins capables. L’objectif était de les valoriser parce qu’ils ont beaucoup à transmettre à la jeune génération. De plus, nous aimerions aussi préparer notre jeunesse à prendre la relève », ajoute M. Ngendahayo.

Bâtir des ponts entre les générations est essentiel non seulement pour briser l’isolement des plus âgés et favoriser leur bien-être, mais aussi pour assurer une pérennisation des savoirs et de l’héritage des aînés francophones.

Photo : Jeunes et moins jeunes ont tissé des liens tout en cuisinant. (Crédit : ANFSO)