Relancé en 2014 par le biais de la table de concertation Franco-info, le dossier de l’immigration francophone a fait l’objet d’une première rencontre, le 22 août dernier, dans la salle de conférence du Centre communautaire francophone Windsor-Essex-Kent.
Pour l’occasion, une douzaine de personnes ont participé aux discussions et aux travaux animés par Christelle Desforges du Réseau de soutien à l’immigration francophone pour la région Centre-Sud-Ouest.
« Après avoir redynamisé le sous-comité depuis 2014, nous sommes revenus sur les nombreuses activités que nous avons menées jusqu’à présent, souligne Yasmine Joheir, présidente du sous-comité de l’immigration francophone. Nous avons travaillé sur le plan d’action découlant du premier Forum local en immigration qui s’est tenu à Windsor en janvier 2017. Nous avons fait les suivis des cinq ateliers thématiques de ce Forum, travaillé sur les enjeux qui en sont sortis pour progresser vers notre plan d’action qui prend forme peu à peu ».
À partir de la consultation auprès des agents de première ligne, avec le sondage, les thématiques, les enjeux et les pistes de solution, le groupe s’est attelé à mettre de l’ordre dans toutes les données rassemblées dans le rapport synthèse du Forum.
La démarche a permis d’établir les principaux enjeux, développer une certaine vision de la question de l’immigration francophone dans Windsor-Essex et Chatham-Kent afin de développer un plan d’action triennal, incluant un certain nombre de résultats anticipés au terme de la période couverte par le plan, lequel pourrait être déposé avant la fin de l’année.
Chose certaine, des pistes d’activités feront l’objet d’échanges au cours de la rencontre du 13 septembre.
Au terme de la rencontre qui aura duré cinq heures, Mmes Joheir et Desforges avaient le sentiment que les membres du sous-comité avaient déjà une vision commune quant à la direction à prendre et les gestes à poser.
« Clairement, lorsque nous avons discuté des enjeux qui touchent la communauté et sur lesquels les membres autour de la table pourraient potentiellement avoir un impact, nous avons trouvé un terrain d’entente ».
Si pour le moment il n’y a pas de financement officiel identifié pour mener à bien la mise en place du plan, par contre, il y a clairement autour de la table une volonté d’aller chercher des ressources à cet effet.
Il y aura donc du travail sur la planche pour les membres de ce sous-comité au cours des prochains mois.
Photos : le sous-comité à l’immigration francophone Windsor-Essex Chatham-Kent.