Les organisateurs estiment à 180 le nombre de participants à la première édition du Festival de l’immigration francophone tenue le 20 octobre dernier. Organisé par le Comité local en immigration francophone (CLIF), l’événement avait lieu dans le gymnase de l’édifice abritant les bureaux du YMCA sur la rue Victoria.

Le CLIF est un sous-comité relevant de la table Franco-Info et est présidé par Yasmine Joheir. Depuis quelques années, l’immigration a connu une forte croissance dans la région. En effet, selon le recensement de 2016, plus du quart des résidents sont arrivés d’ailleurs. Cela se reflète également au chapitre de la langue parlée car après l’anglais, l’arabe et le français occupent les premières places, toujours selon Statistique Canada.

De ce nombre, environ 4 % sont originaires de différents pays de la francophonie. Si les Européens (France et Belgique) ont longtemps dominé au chapitre des nouveaux arrivants, dorénavant, ils proviennent en grande partie des pays africains (Cameroun, Burundi, Rwanda, Congo et une quinzaine d’autres dans des proportions plus faibles).

Plusieurs sont originaires du Moyen-Orient notamment du Maroc, de la Syrie et du Liban. Cette multiplicité dans les origines a été célébrée lors de l’activité – notamment en musique et en danse, sans oublier en nourriture. Comme la plupart des nouveaux arrivants sont relativement jeunes, la présence des enfants vient ajouter de la vie et de l’action à ce type de rencontre. Dans ce cas-ci, ils pouvaient dépenser leur énergie entre le ballon-panier, les quilles ou autres jeux d’habileté pendant que les parents jasaient.

Avec un tel achalandage, les organisateurs peuvent se déclarer satisfaits de l’intérêt créé par cette nouvelle activité. Le choix de l’édifice où se trouvait jusqu’à récemment le YMCA s’est avéré excellent, la plupart des gens habitant au centre-ville ou à proximité.

 

Photo : la troupe de danse burundaise.