Lors de la soirée d’ouverture de la dernière édition du Festival international du film de Windsor (WIFF), Vincent Georgie, directeur général, a annoncé que dorénavant, le Festival allait présenter une programmation mensuelle.

Chose promise, chose due. Quelques jours avant Noël, Vincent Georgie a annoncé officiellement que le Festival allait présenter des films sur une programmation de 12 mois.

Au moment de l’annonce, quatre présentations ont été confirmées entre janvier et avril. Breathe d’Andrew Garfield et La Passion Van Gogh de Hugh Welchman inaugureront cette série qui s’amorce le 11 janvier au théâtre Capitol. Les films projetés les 8 février, 8 mars et 12 avril seront annoncés un peu plus tard.

Grâce à un partenariat avec l’Association des anciens de l’Université de Windsor, le WIFF peut maintenant se mesurer à armes égales avec le festival britanno-colombien qui occupe le premier rang canadien dans la catégorie des festivals cinématographiques entièrement opérés par des bénévoles.

En entrevue l’automne dernier, M. Georgie, en parlant, de la deuxième position du festival local, soulignait qu’il serait en meilleure posture s’il pouvait présenter des films l’année durant. L’achalandage supplémentaire ainsi généré pourrait suffire à franchir le dernier échelon vers la première place.

L’ajout de cette programmation mensuelle va également venir combler une requête des amateurs qui trouvaient le temps un peu long entre deux éditions du festival automnal. En offrant une projection par mois, le Festival pourra offrir des propositions de qualité, des films que l’on ne peut voir dans les salles commerciales. À terme, l’initiative permettra aussi de consolider l’offre de produits culturels, grandement améliorée depuis une dizaine d’années.

PHOTO : Vincent Georgie (archives Le Rempart)