Diane Léonard-Humphrey, animatrice de la vie étudiante à l’École secondaire catholique E.J. Lajeunesse a, depuis longtemps, une passion pour les muscle cars, ces véhicules apparus dans la deuxième moitié du XXe siècle. Cette passion, elle a voulu la partager avec les élèves et les membres du personnel de l’école récemment en organisant une exposition de ces automobiles dont certaines sont devenues iconiques au fil du temps.

« Le but premier de cet événement était de faire découvrir les voitures aux jeunes, indique Mme Léonard. Je suis une passionnée des voitures et, souvent, les jeunes viennent me parler de la voiture. Je me suis dit, pourquoi ne pas utiliser ma passion et faire découvrir les voitures aux jeunes.»

Première étape incontournable, obtenir l’autorisation du directeur, Thomas Couvillon. « À ce moment-là, il m’a dit, pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour ramasser de l’argent pour Rebuilding Wheels Rebuilding Lives en même temps ». Comme il s’agissait de la première activité du genre à Lajeunesse, Mme Léonard-Humphrey avait décidé de ne pas demander de frais d’inscription aux exposants mais de les inviter à laisser un don pour le programme qui a permis de remettre plusieurs voitures depuis son lancement.

Une cinquantaine d’autos ont donc été inscrites à l’activité. Cependant, comme il y avait apparence de pluie, certains, et ils en avaient averti l’organisatrice, ont préféré laisser leur véhicule à l’abri des intempéries.

« Sans la menace de pluie, je suis convaincue que j’aurais accueilli une centaine de voitures », ajoute-t-elle.

L’organisation d’un tel événement repose grandement sur la publicité et les réseaux de contacts et c’est pourquoi Mme Léonard-Humphrey a publié dans les médias sociaux, installé des affiches dans différents commerces et fait un suivi très serré auprès des exposants potentiels. Des concessionnaires et des clubs automobiles ont également contribué à titre de commanditaires, notamment pour les prix.

« À part les prix d’entrée, un autre prix était décerné pour la voiture vedette (catégorie classique) de l’exposition et un dernier pour la catégorie moderne », mentionne Mme Léonard-Humphrey, dont l’engouement pour ces véhicules remonte à l’époque où elle a rencontré celui qui allait devenir son mari.

« Son frère et son beau-frère avaient de telles voitures et lui, il conduisait une Firebird 1970. Plusieurs avaient de ces autos parmi ses amis également ».

L’arrivée des enfants va changer la donne pour quelques années mais, au moment où les enfants deviennent plus vieux, les compagnies remettent en service les modèles Charger, Challenger et Camaro. La flamme se rallume et, rapidement, on va passer du moteur V-6 au V-8 et, aujourd’hui, cette passionnée se promène au volant d’une Charger « avec le gros V-8 ». Malgré la température incertaine, l’activité a été couronnée de succès et pourrait être rééditée l’an prochain.

À une époque où les constructeurs essaient de trouver des moyens de rendre les automobiles moins énergivores, plus en accord avec le concept de développement responsable et durable, les muscle cars, par leur puissance, leurs lignes particulières et, souvent, par la couleur de la carrosserie sont beaucoup plus que ce qu’un collectionneur aime à désigner comme des « déambulateurs » tout juste bons à aller d’un endroit à un autre. Ce sont de « vrais chars »!